Algérie

Le baril toujours à la peine




Le baril toujours à la peine
Les prix du pétrole progressaient légèrement jeudi en cours d'échanges européens, le marché hésitant sur la poursuite de la progression engagée la veille après l'annonce d'une baisse des stocks américains de brut. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait47,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1 cent par rapport à la clôture de mercredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude (WTI), pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, prenait 4 cents à 45,79 dollars. Les cours du Brent et du WTI, déjà fébriles mercredi au début des échanges européens, étaient parvenus à se reprendre dans le sillage de la publication du rapport du département américain de l'Energie (DoE) sur l'état des stocks pétroliers aux Etats-Unis, clôturant finalement dans le vert.Les statistiques du DoE ont montré une baisse des réserves de brut pour la neuvième semaine consécutive lors de la semaine achevée le 15 juillet aux Etats-Unis.Le recul de 2,3 millions de barils des stocks de pétrole brut, qui plus est conforme aux attentes des analystes, ainsi que la légère baisse de 200 000 barils des réserves de produits distillés étaient, en effet, largement contrebalancés par une augmentation des stocks d'essence de près d'un million de barils, au moment où les investisseurs s'inquiètent de ne pas les voir se résorber, comme cela est généralement le cas en période estivale.Néanmoins, d'après les analystes, les chiffres publiés par le DoE sont plus que mitigés et loin de justifier un rebond durable des cours du brut, ce qui explique sans doute qu'ils aient rapidement renoué avec la volatilité qui les caractérise depuis le début du mois de juillet. De leur côté, les analystes de Commerzbank précisaient que la réduction des réserves américaines de brut était d'abord due à une forte hausse du taux de traitement des raffineries, qui a presque atteint à nouveau son niveau record de juillet 2015 et ainsi plus que compensé la hausse des importations.Ils estimaient, en outre, que la nouvelle légère hausse enregistrée par la production américaine (+ 9 000 barils par jour) n'était due qu'à la poursuite de la normalisation de la production pétrolière en Alaska, qui a grimpé de près de 40 000 barils par jour, la semaine dernière.
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