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Le baril chute à 58,76 dollars




Le baril chute à 58,76 dollars
La dégringolade des prix du pétrole continueLes prix du pétrole reculaient fortement hier à l'ouverture du marché de New York, passant sous la barre des 60 dollars, au lendemain d'un rapport de l'AIE pessimiste sur la demande mondiale en 2015.Le baril de «Light Sweet Crude» (WTI) pour livraison en janvier cédait 1,19 dollar à 58,76 dollars le baril, évoluant à ses plus bas niveaux depuis mi-juillet 2009, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). «Chaque jour, il se passe quelque chose qui sert de prétexte à une nouvelle baisse», a estimé un analyste. «Depuis hier, il y a bien sûr le rapport de l'AIE (...) C'est toujours la même histoire d'offre en excès.»L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a abaissé vendredi sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2015, la reprise économique restant timide malgré la dégringolade des prix du pétrole dans un contexte de surabondance de l'offre.La consommation de pétrole devrait croître de 900.000 barils par jour l'an prochain pour atteindre 93,3 millions de barils par jour (mbj), contre une anticipation précédente de 93,6 mbj, détaille l'AIE dans son rapport mensuel de décembre. Elle a maintenu à 92,4 mbj sa prévision de demande pour 2014.«La croissance de la demande devrait se raffermir en 2015, par rapport à 2014, mais cette accélération semble désormais plus modeste qu'anticipée précédemment, au vu du rythme de plus en plus hésitant de la reprise économique mondiale», explique-t-elle.A cela s'ajoute la suppression des subventions publiques aux produits pétroliers dans certains pays et le renchérissement du dollar, qui rend plus chers leurs achats en devise locale, et une faible progression des salaires dans les pays développés de l'Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde).Le pétrole a fini jeudi sous le seuil psychologique des 60 dollars le baril pour la première fois depuis la mi-juillet 2009 à New York. Le baril de Brent pour livraison en janvier, coté à Londres, a également atteint un niveau plancher en plus de cinq ans, à 63,68 dollars.En outre, «l'impact négatif de la dégringolade des prix du pétrole sur les économies des pays exportateurs devrait contrebalancer, sinon dépasser, l'effet stimulant qu'elle pourrait avoir pour les pays importateurs d'or noir, dans un contexte de croissance économique et d'inflation faibles», estime l'agence basée à Paris.Selon l'AIE, cette situation n'aura pas d'effet non plus à court terme sur la production, qui nécessite un certain temps d'adaptation et reste soutenue aux Etats-Unis et dans les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), malgré un repli en novembre par rapport au mois précédent. Au total, 94,1 mbj ont été produits le mois dernier, soit 340.000 barils de moins que le mois précédent, principalement en raison de perturbations en Libye qui ont affecté la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui pompe environ un tiers du pétrole mondial.En un an, l'offre a toutefois augmenté de 2,1 mbj, soutenue notamment par la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, qui devrait permettre aux pays non membres de l'Opep d'enregistrer une croissance record de 1,9 mbj cette année, avant de ralentir à 1,3 mbj en 2015.


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