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LE BAC PROFESSIONNEL ETANT ABANDONNE



LE BAC PROFESSIONNEL ETANT ABANDONNE
A la place du bac professionnel évoqué à un certain moment avant d'être abandonné, une réflexion est engagée quant à la relance de l'enseignement professionnel qui ouvre la voie à un ingéniorat de type classique ayant déjà existé par le passé.Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Il s'agit bel et bien de la relance d'une option qui a eu à exister par le passé, comme a tenu à le préciser le ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels.Invité, hier dimanche, de la rédaction matinale de la Chaîne III de la Radio nationale, Mohamed Mébarki a affirmé qu'avec l'extinction de l'enseignement technique dans le cycle secondaire dans le sillage des dernières réformes du système éducatif, il était question, à un moment donné, d'instaurer un bac professionnel devant sanctionner un cursus d'enseignement professionnel. Mais comme l'option semble abandonnée, on serait, au niveau du département de l'enseignement et de la formation professionnels, sur une autre démarche.«On est, au niveau de notre réseau d'ingénierie pédagogique, à réfléchir à un autre système.L'une des solutions serait de créer un diplôme à la fin des trois années de l'enseignement professionnel qui permettra l'accès à un ingéniorat classique qui a existé par le passé, genre de technicien supérieur spécialisé», a encore expliqué le ministre.Mébarki a, ensuite, mis le doigt sur le manque, voire «l'absence de passerelles» entre le secteur de l'éducation nationale et celui dont il a la charge. Les élèves recalés du système scolaire, près de 450 000 annuellement, «ne sont pas systématiquement orientés vers l'enseignement et la formation professionnels», a-t-il regretté.Et au ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels d'expliquer le manque d'engouement que susciterait son secteur chez les jeunes recalés du système scolaire par des «considérations sociales et la pénibilité de certains métiers que les jeunes et leurs parents avancent» le plus souvent. Une «question qu'il faudra aborder un jour», a-t-il encore ajouté.Et cette bouderie, Mébarki s'en défend puisque, a-t-il expliqué, «nous faisons beaucoup de communications, nous sensibilisons sur toutes les possibilités de formation que nous offrons», faisant part du renouvellement annuellement de la nomenclature nationale des filières et branches. Avec, a-t-il précisé, «quatre à cinq spécialités intégrées chaque année dans les établissements de l'enseignement et de la formation professionnels, suivant ainsi l'évolution des techniques et des technologies utilisées dans le monde de l'entreprise».



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