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Le 19e Salon du livre inauguré hier par Sellal



Le 19e Salon du livre inauguré hier par Sellal
Plus de 200 000 ouvrages sont exposés sur un espace de plus de 20 000 m2. Sellal et la délégation l'accompagnant se sont arrêtés devant plusieurs stands pour notamment découvrir les nouvelles publications. Toutefois, le Premier ministre ne s'est pas montré très enthousiaste devant ce qui lui a été présenté, notamment en ce qui concerne les éditions algériennes. «Je ne vois pas beaucoup d'ouvrages scientifiques et techniques. Il faut qu'il y en ait. Vous devez déployer des efforts dans ce sens», a-t-il insisté. Même chose pour l'édition électronique qui traîne le pas en Algérie malgré les promesses du gouvernement d'aider les éditeurs dans son développement. L'édition en braille, non plus, n'a pas encore avancé, depuis le temps que de nombreux ministres insistent sur la question. Le Premier ministre n'était pas très satisfait du Salon du fait notamment qu'il n'y a pas beaucoup de nouveautés. «La plupart des titres sont anciens, connus de tous. Nous voulons du neuf», a-t-il relevé. Et d'insister sur les prix : «Je vous demande de baisser un peu les prix pour qu'ils soient accessibles pour tous ceux qui s'y intéressent.» Sellal a surtout insisté auprès des éditeurs spécialisés dans les livres scientifiques, sur la nécessité de baisser les prix qui demeurent très élevés pour la plupart. Devant la maison d'édition Casbah, le Premier ministre a remercié ses représentants pour la qualité de son travail et leur a demandé de travailler de façon à venir en aide aux autres éditeurs pour suivre le même chemin. «Casbah Edition est le baromètre de l'état de l'édition en Algérie. Nous attendons beaucoup de vous.» Aux représentants du ministère des Affaires religieuses qui occupent un stand, il a dit : «Je vous demande de vous rapprocher de la mosquée de Paris pour faire connaître à la communauté algérienne en France ce que vous produisez.» Lors de sa visite au Salon, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a été interpellé par des éditeurs sur la difficulté d'exercer le métier en Algérie, particulièrement en ce qui concerne l'édition électronique. Quant à l'exportation, un point sur lequel a beaucoup insisté le Premier ministre, le chemin est encore long. Les éditeurs se sont également plaints de difficultés sur le plan administratif et financier.K. M.


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