Algérie

Lancement du relogement de 780 familles du vieux bâti



Les recours rejetés et l’attribution de 40 logements gelée L’opération de relogement de 780 familles, habitant des immeubles menaçant ruine, a commencé la fin de la semaine écoulée et s’est poursuivie tout le week-end, au niveau de 08 secteurs urbains. Selon un membre de la commission communale chargée de l’opération, à l’heure actuelle, le relogement s’effectue dans des conditions plutôt calmes, étant donné qu’aucun incident majeur n’a été enregistré. La majorité des familles bénéficiaires auraient réglé le premier versement du loyer, auprès des services de l’OPGI, apprend-on. On précise que les bénéficiaires, portés sur les listes des 780 logements, sont ceux dont l’état de vétusté de leur habitation, a été classé alarmant et irrécupérable par la commission technique chargée de l’expertise physique du vieux bâti recensé. Cette première phase de relogement a été marquée, en outre, par le refus de certains bénéficiaires de quitter leur habitation, en signe de contestation du nombre dérisoire des pièces des appartements qui leur ont été affectés, notamment, ceux qui détiennent des actes de propriété de leur logement. L’on note, par ailleurs, que certaines des habitations évacuées, viennent d’être à nouveau réinvesties et squattées par d’autres indus occupants. Concernant ce cas précis, notre interlocuteur fait savoir que ces derniers ne vont pas tarder à recevoir des mises en demeure qui leur seront notifiées par les services de la commune. «Ils n’ont d’autres choix que de quitter les espaces squattés, faute de quoi, ils seront expulsés de force» affirme-t-on, avant d’ajouter que les décisions d’expulsions seront communiquées aux forces de l’ordre, au plus tard, ce dimanche. Sur un autre registre, et s’agissant du cas des relogements ayant touché les familles habitant des immeubles appartenant au privé, l’on croit savoir que les propriétaires seront convoqués, dans les jours qui viennent, par les services de la commune en vue de signer un engagement dans lequel ils s’interdiraient de louer leurs biens menaçant ruine à d’autres citoyens. Les propriétaires de ces biens privés peuvent toujours bénéficier d’un permis de construire afin de réaliser d’autres projets sur les lieux évacués, ou bien alors, assurer eux-même la rénovation et la réhabilitation de leur bâti. A signaler que certains propriétaires ont préféré carrément se désister de leur bien au profit de l’Etat, en contrepartie de logements. Pour ce qui est des recours, l’on saura qu’ils sont au nombre de mille. Lors d’une réunion tenue, le mercredi soir, au siège de la commission wilaya, ces recours ont tous été rejetés et jugés infondés. Cependant, l’on croit savoir que la commission compétente a décidé le gel de l’attribution de 40 logements et son report à une date ultérieure. Il s’agit des cas des bénéficiaires en situation de célibat ou de divorce auxquels ont été affectés des logements de type F1 et F2. Les 40 attributaires de ces logements seront éventuellement placés provisoirement dans un centre de ressassement, en attendant, de réexaminer leur situation, nous dit-on. Par ailleurs, il n’est pas inutile de souligner que la prise en charge du dossier du bâti menaçant ruine reste confrontée à une problématique épineuse pour le moins que l’on puisse dire, à savoir les immeubles vétustes qui relèvent de la propriété privée. Les services publics sont parvenus à trouver des mécanismes de règlement de certaines de ces situations, tel que les échanges où les désistements au profit de l’Etat. L’essentiel étant, en premier lieu, de sauver la vie des familles et leurs biens.   Amel S.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)