Algérie - A la une

Lancement d'un projet pour la valorisation de l'huile d'olive et des dattes algériennes



Lancement d'un projet pour la valorisation de l'huile d'olive et des dattes algériennes
Deux années après son lancement, Fawira, projet monté par l'Institut national de recherche agronomique d'Algérie (INRAA) en partenariat avec l'entreprise espagnole IRTA et l'italienne Redinn, a permis l'identification de 16 projets dans le domaine de l'agriculture. Dédié au renforcement des capacités humaines et des instruments de recherche ainsi qu'à l'aide aux agriculteurs et aux opérateurs du secteur, Fawira est basé sur trois aspects, à savoir l'eau, l'agroalimentaire et la qualité des produits alimentaires. Parmi les projets identifiés, CINEA, pour lequel un budget de 700.000 euros a été attribué par l'Union européenne. Dirigé par une agence allemande, ce projet, auquel sont associés 12 pays partenaires principalement du Bassin méditerranéen, à l'instar de l'Espagne, de l'Italie, de la France et de la Grèce, « vise la valorisation de l'huile d'olive et des dattes », a expliqué, jeudi dernier, le coordinateur international de Fawira, Ali Ferrah. Dans cette perspective et pour améliorer la qualité de l'huile d'olive pour pouvoir l'exporter, une coopérative a été installée dans la wilaya de Bouira. « Nous avons accompagné un regroupement (cluster) d'oléiculteurs de la région pour arriver à développer la filière et avoir une huile d'olive de qualité et la labéliser afin de l'exporter », a expliqué Ferrah. Quatre autres projets sont finalisés et prêts à être soumis à la Commission européenne pour leur financement. Le premier a trait au bio fertilisant, le deuxième à l'utilisation des bactéries à des fins industrielles, le troisième au suivi du rendement par satellite et le quatrième sur la qualité de huile d'olive. D'autres projets, dans le lot de Fawira, sont en phase de maturation, entre autres, l'utilisation de micro-organismes pour permettre la fixation de l'azote et éviter ainsi le recours aux fertilisants chimiques et l'emploi des technologies de l'information et la communication dans le secteur. Le directeur général de l'INRAA, Fouad Chahat, a expliqué que Fawira a permis de construire un réseautage international entre chercheurs. Il s'agit, selon lui, de travailler avec les acteurs intervenant dans le secteur, de développer des contacts avec les entreprises, les exploitants des terres agricoles, les coopératives, pour identifier les vrais problèmes et donner à la recherche la possibilité de monter des projets et d'apporter des solutions en intégrant des équipes à l'échelle nationale et en développant des relations à l'international. Il est question également « de mettre en place une stratégie nationale de recherche que nous devrions développer dans le futur », a-t-il conclu.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)