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«Laissez-nous gérer le pays !»




«Laissez-nous gérer le pays !»
Le plus jeune prétendant à la magistrature suprême, Abdelaziz Belaïd, a estimé, lors d'un meeting organisé hier à la maison de la culture Abdelmadjid Chaffaï de Guelma, qu'«il est impératif de laisser le peuple algérien rêver car les gestionnaires du pays l'en ont privé depuis longtemps».En effet, c'est avec cette phrase lourde de sens que l'homme fort du parti El Moustakbal a débuté son discours, les larmes aux yeux, dans une salle bien pleine. Ainsi, selon ce candidat, le rêve ne fait plus partie ni du vécu ni des aspirations des Algériens, à telle enseigne que même «durant les années de plomb et de terrorisme, les gens ont résisté mais n'ont jamais, autant qu'aujourd'hui, souhaité fuir vers d'autres cieux».Ne laissant aucune place à l'ambiguïté, Abdelaziz Belaïd estime qu'il faut dépasser les conflits de générations. Il s'explique : «Il faut nous laisser gérer le pays. Nous apporterons les solutions idoines à tous les maux de la société.»Dans ce contexte il cite, dans son programme, deux secteurs essentiels, selon lui, pour sauver l'Algérie de la banqueroute : l'agriculture et le tourisme. «Pourquoi l'agriculture ' Parce que sans une agriculture moderne et performante, l'Algérie ne pourra en aucun cas garantir son autosuffisance alimentaire», dit l'orateur. Et de poursuivre : «Ces dernières années, l'argent destiné à booster le secteur n'est pas entré dans les poches des agriculteurs mais dans celles des voleurs de crédits bancaires. D'ici fin 2014, nous importerons pour 60 milliards de dollars de denrées alimentaires.»A propos du tourisme, activité par excellence de tout pays qui se respecte, Abdelaziz Belaïd dira : «Trois millions d'Algériens sortent chaque année du territoire national pour aller en Tunisie, au Maroc et en Turquie. Nous sommes capables de valoriser nos richesses et d'inciter nos nationaux à visiter leur pays.»




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