La violence dans le langage et la littérature, thème d'un séminaire

Les travaux d'un séminaire de deux jours sur « la violence dans le langage et la littérature », initié par l'institut de langue et de littérature arabes du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf de Mila, se sont poursuivis, mardi dernier, par la présentation de plusieurs communications. Cette rencontre vise à « examiner de manière scientifique » le phénomène de la violence dans les textes anciens et nouveaux des différents genres littéraires, selon le président du séminaire, Abdelhamid Boufas.« La violence a toujours accompagné l'histoire de l'homme », a estimé dans sa conférence Toufik Samaï, de l'Université de Sétif, notant que certaines idéologies comme le colonialisme ou le racisme ont « engendré des violences, souvent d'une extrême barbarie ». Pour sa part, Badis Foughali, de l'Universitéd'Oum El Bouaghi, a analysé « la violence dans les textes antimusulmans, notamment contre la femme », évoquant, dans la foulée, « les hautes valeurs de tolérance et d'acceptation de l'autre véhiculées par le message de l'Islam ». Les conférenciers ont insisté sur « la nécessaire diffusion des valeurs de tolérance et de citoyenneté » et souligné « le rôle des institutions de l'Etat dans la lutte contre les multiples formes de violence ». La rencontre a donné, lors de la séance d'hier, à la présentation de plusieurs communications articulées autour de « la violence langagière entre communication et rupture », « la dialectique de la violence et du pouvoir » et « la violence dans la poésie contemporaine en langue arabe ».