Algérie - A la une

La vertu punie et le crime récompensé




Pas avare de conseils, Raymond Chandler, le roi du polar, a donné ses «dix commandements» aux auteurs en herbe qui souhaiteraient faire de la littérature policière.En premier, le récit doit être motivé par la crédibilité tant de la situation initiale que du dénouement. Le dixième et dernier conseil est qu'il faut être honnête avec le lecteur. Le huitième est aussi très intéressant (comme tous les autres) : «Il ne faut pas essayer de tout faire à la fois. S'il s'agit d'une histoire de résolution de puzzle dans une atmosphère plutôt cool, on ne peut en faire en même temps une aventure violente ou une romance passionnée.»
La neuvième «loi de Chandler» est : «Il faut punir le criminel, d'une manière ou d'une autre, pas nécessairement par l'effet de la loi. Sinon une enquête non résolue pourrait laisser au lecteur un sentiment de frustration.»
Le sentiment de frustration est justement celui que laissent la plupart des films, téléfilms ou séries algériennes, même ceux sur la guerre de Libération nationale, notamment, avec leur culte du «sacrifice» ou de la repentance.
K. B .


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