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La transparence au coeur du système bancaire



La transparence au coeur du système bancaire
«Répondre de mieux en mieux aux préoccupations des crédits»«Le problème des relations banques/clients, pourrait être situé dans le manque de communication et d'informations», selon Smaïl Chalel, conseiller à la banque CPA.Placée au coeur du développement du secteur financieret économique, la culture bancaire est considérée comme un des éléments phares qui boostent les investissements en Algérie. «La connaissance du client permet aux banquiers de répondre de mieux en mieux aux préoccupations des demandeurs de crédits financiers», a souligné hier, Mme Ouarda Deramchi, experte en la matière, en marge d'une journée d'étude qui a été organisée à l'hôtel Hilton à Alger.Répondant aux préoccupations du secteur bancaire qui souffre de rigidité depuis, les conférenciers ont souligné que la problématique des relations banques/clients, devra être solutionnée de manière continue afin de développer «la culture de la performance du service client». La journée d'étude a inscrit un nombre important de sujets qui relèvent de la qualité des relations et de la prise en charge des besoins clients. Les processus bancaires, l'assurance et le fonctionnement qualitatif des processus, ainsi que les canaux de distribution, peuvent améliorer de manière grandiose la qualité des relations clients/banques. Adaptant les thèmes d'intervention en fonction des nouvelles technologies qui jouent un rôle d'accélérateur, la modernisation des réseaux de distribution bancaire permet avant tout de confirmer ou d'infirmer la faisabilité du projet. Ainsi, le secteur bancaire à travers l'optimisation de la relation client devient une réalité irréversible au vu du besoin croissant de l'économie, a-t-on indiqué. Par ailleurs, le financement bancaire ainsi que la prochaine «relance du crédit à la consommation», sont développés dans cette rencontre qui a réuni bon nombre de spécialistes en la matière. Evoquant la question de la prudence pronée par les établissements bancaires que bon nombre d'opérateurs économiques ne cessent de critiquer, Mme Deramchi, a souligné qu' «il est tout à fait normal de protéger les intérêts des établissements financiers», avant d'expliquer que les établissements adoptent des mesures de prudence, afin d'éviter les risques qui peuvent conduire les institutions à la perte de leurs valeurs ajoutées.Le processus d'ouverture est bel et bien enclenché depuis des années afin d'améliorer les services bancaires dans les meilleures conditions ont affirmé des experts rencontrés sur les lieux. «Toute innovation demande du temps et un savoir-faire», a-t-on souligné auprès des spécialistes des experts du cabinet Ernest &Young. Insistant sur la nécessité de l'adaptation des produits aux besoins des clients, les conférenciers ont indiqué, qu'il est important de faire dans la segmentation des secteurs d'activités. De son côté, Smaïl Chalel, conseiller auprès de l'établissement CPA (Crédit Popualire d'Algérie), a estimé que beaucoup de choses ont été développées en faveur des investisseurs, avant de souligner que «le problème pourrait être situé dans le manque de communication et d'informations en Algérie», selon M. Chalel.


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