Algérie

La tomate, nouvelle arme contre les AVC '



La tomate, nouvelle arme contre les AVC '
Une étude finlandaise vient d'associer des taux élevés de lycopène, un antioxydant présent dans la tomate, avec une diminution de 55 % des risques de déclenchement d'un AVC. Même s'il est encore trop tôt pour établir un lien de cause à effet, ce travail insiste sur l'importance de manger des fruits et légumes pour rester en bonne santé.Une étude finlandaise vient d'associer des taux élevés de lycopène, un antioxydant présent dans la tomate, avec une diminution de 55 % des risques de déclenchement d'un AVC. Même s'il est encore trop tôt pour établir un lien de cause à effet, ce travail insiste sur l'importance de manger des fruits et légumes pour rester en bonne santé.Les tomates ne sont pas les seuls fruits à contenir des taux élevés de lycopène, cette potentielle arme contre les AVC. On trouverait aussi de ce pigment (qui donne la couleur à la tomate) dans les piments rouges et la pastèque. Les études le prouvent : manger au moins 5 fruits et légumes par jour a un impact positif sur la santé. Pourquoi ' Parce que ces aliments détiennent de grandes quantités de protéines, de vitamines et d'autres molécules entraînant des effets physiologiques positifs sur nos organismes.Une nouvelle recherche émanant de l'université de l'est de la Finlande, à Kuopio, apporte de l'eau à ce moulin. Si elle ne dispose pas encore de preuves suffisantes pour inciter les gens à manger des tomates, elle montre dans Neurology que le lycopène, antioxydant particulièrement retrouvé dans cet aliment, est associé à une diminution de 55 % des risques d'accident vasculaire cérébral (AVC).Ces troubles sont de plus en plus fréquents avec l'âge. Ils se caractérisent le plus souvent par l'obstruction d'un vaisseau sanguin au niveau du cerveau, empêchant l'irrigation sur une zone plus ou moins grande, entraînant des conséquences parfois mortelles. C'est donc une maladie du système cardiovasculaire.Beaucoup de lycopène, moins d'AVCDans ce travail, 1.031 hommes finlandais âgés entre 46 et 65 ans au début de l'expérience et ont été suivis pendant 12 ans. Régulièrement, les taux de lycopène, ainsi que d'autres antioxydants (alpha et bêtacarotène, alpha-tocophérol, rétinol), étaient mesurés.Le plus souvent, un AVC est d'origine ischémique, c'est-à-dire qu'une artère bouchée empêche le sang d'irriguer certains neurones qui finissent par mourir. Parfois il peut être de nature hémorragique.Un vaisseau se rompt et le sang s'écoule dans le cerveau. Durant ce délai, 67 hommes ont eu un AVC. Parmi les 258 participants aux taux les plus bas, 25 ont déclaré le trouble, tandis qu'ils n'étaient que 11 sur 259 dans le groupe des individus aux taux les plus forts. La différence était encore plus frappante lorsque les auteurs se sont intéressés aux AVC dus à un caillot sanguin : les risques sont diminués de 59 % dans ce second groupe. En revanche, rien n'a été noté pour les autres antioxydants.Les auteurs font preuve de prudence et ne prétendent pas avoir démontré un lien de cause à effet entre les taux de lycopène et les risques d'accident vasculaire cérébral. Ils parlent juste d'association entre les deux événements.Doit-on manger des tomates à foison 'Des recherches ultérieures tenteront d'établir le rôle que pourrait jouer l'antioxydant. On sait déjà que le lycopène abaisse les taux de mauvais cholestérol en inhibant sa formation, l'un des principaux acteurs à l'origine des plaques d'athérome qui bouchent les vaisseaux sanguins. Il préviendrait aussi la formation de caillots, contribuant à une meilleure circulation du sang. Est-ce à ces niveaux qu'il intervient dans le cas présent ' La nouvelle ne convainc pas forcément tout le monde.David Thomas, de la Saint Louis University fait part de son scepticisme sur le site de Live Science, en précisant que rien ne prouve que manger des tomates diminue les risques d'AVC et qu'il faut mener de nouvelles investigations. Cependant, croquer dans le fruit rouge n'a rien de défendu et ne pourra pas faire grand mal...Une alimentation saine peut contrer le gène de la maladie cardiaqueIl est bien connu qu'une alimentation équilibrée peut protéger le coeur de certaines maladies. Mais une étude canadienne, publiée dans la revue Plos Medicine, montre qu'un régime riche en légumes crus peut même réduire les risques des personnes prédisposées génétiquement à des problèmes cardiaques.Les chercheurs ont axé leur recherche sur plusieurs variations de séquences d'ADN du chromosome 9p21, le principal marqueur de la maladie cardiaque. Au cours d'un entretien avec WebMD, la chercheuse Sonia S. Anand de l'université de McMaster d'Hamilton (Ontario), a expliqué qu'environ 20 % des personnes « disposent d'au moins une copie du mauvais gène », c'est-à-dire d'une de ses variantes.En utilisant des données issues de deux grandes études précédentes, les chercheurs ont examiné les effets d'une alimentation saine ou non sur plus de 27.000 personnes, dont des sujets disposant de variantes de ce gène à haut risque. Les participants à l'étude provenaient d'origines ethniques diverses. Les aliments salés, la viande et les fritures augmenteraient le risque cardiaque de 30 % chez les personnes génétiquement prédisposées.Soigner son alimentation pour prévenir les maladies cardiaques Alors que les deux études évaluaient les aliments sains de différentes manières, les participants à l'alimentation riche en légumes et fruits étaient généralement considérés comme des consommateurs sains. Parmi les aliments à risque, les chercheurs classaient les fritures, la viande et les en-cas salés.De bons points ont été attribués aux personnes qui mangeaient beaucoup de légumes crus. Les résultats de l'étude ont montré que les sujets disposant de variations de ce mauvais gène qui consommaient bon nombre d'aliments risqués, augmentaient leur probabilité de crise cardiaque de 30 %.Même si les conclusions ne suggèrent pas qu'une alimentation saine puisse surmonter tous les variables, elle laisse penser que l'on peut maîtriser davantage sa santé cardiaque qu'on le croit. Les maladies du coeur font partie des premières causes de mortalité à travers le monde, mais la bonne nouvelle est qu'on peut en réduire les risques en mangeant sainement, en faisant du sport régulièrement, en arrêtant de fumer et en prenant garde au stress.Les tomates ne sont pas les seuls fruits à contenir des taux élevés de lycopène, cette potentielle arme contre les AVC. On trouverait aussi de ce pigment (qui donne la couleur à la tomate) dans les piments rouges et la pastèque. Les études le prouvent : manger au moins 5 fruits et légumes par jour a un impact positif sur la santé. Pourquoi ' Parce que ces aliments détiennent de grandes quantités de protéines, de vitamines et d'autres molécules entraînant des effets physiologiques positifs sur nos organismes.Une nouvelle recherche émanant de l'université de l'est de la Finlande, à Kuopio, apporte de l'eau à ce moulin. Si elle ne dispose pas encore de preuves suffisantes pour inciter les gens à manger des tomates, elle montre dans Neurology que le lycopène, antioxydant particulièrement retrouvé dans cet aliment, est associé à une diminution de 55 % des risques d'accident vasculaire cérébral (AVC).Ces troubles sont de plus en plus fréquents avec l'âge. Ils se caractérisent le plus souvent par l'obstruction d'un vaisseau sanguin au niveau du cerveau, empêchant l'irrigation sur une zone plus ou moins grande, entraînant des conséquences parfois mortelles. C'est donc une maladie du système cardiovasculaire.Beaucoup de lycopène, moins d'AVCDans ce travail, 1.031 hommes finlandais âgés entre 46 et 65 ans au début de l'expérience et ont été suivis pendant 12 ans. Régulièrement, les taux de lycopène, ainsi que d'autres antioxydants (alpha et bêtacarotène, alpha-tocophérol, rétinol), étaient mesurés.Le plus souvent, un AVC est d'origine ischémique, c'est-à-dire qu'une artère bouchée empêche le sang d'irriguer certains neurones qui finissent par mourir. Parfois il peut être de nature hémorragique.Un vaisseau se rompt et le sang s'écoule dans le cerveau. Durant ce délai, 67 hommes ont eu un AVC. Parmi les 258 participants aux taux les plus bas, 25 ont déclaré le trouble, tandis qu'ils n'étaient que 11 sur 259 dans le groupe des individus aux taux les plus forts. La différence était encore plus frappante lorsque les auteurs se sont intéressés aux AVC dus à un caillot sanguin : les risques sont diminués de 59 % dans ce second groupe. En revanche, rien n'a été noté pour les autres antioxydants.Les auteurs font preuve de prudence et ne prétendent pas avoir démontré un lien de cause à effet entre les taux de lycopène et les risques d'accident vasculaire cérébral. Ils parlent juste d'association entre les deux événements.Doit-on manger des tomates à foison 'Des recherches ultérieures tenteront d'établir le rôle que pourrait jouer l'antioxydant. On sait déjà que le lycopène abaisse les taux de mauvais cholestérol en inhibant sa formation, l'un des principaux acteurs à l'origine des plaques d'athérome qui bouchent les vaisseaux sanguins. Il préviendrait aussi la formation de caillots, contribuant à une meilleure circulation du sang. Est-ce à ces niveaux qu'il intervient dans le cas présent ' La nouvelle ne convainc pas forcément tout le monde.David Thomas, de la Saint Louis University fait part de son scepticisme sur le site de Live Science, en précisant que rien ne prouve que manger des tomates diminue les risques d'AVC et qu'il faut mener de nouvelles investigations. Cependant, croquer dans le fruit rouge n'a rien de défendu et ne pourra pas faire grand mal...Une alimentation saine peut contrer le gène de la maladie cardiaqueIl est bien connu qu'une alimentation équilibrée peut protéger le coeur de certaines maladies. Mais une étude canadienne, publiée dans la revue Plos Medicine, montre qu'un régime riche en légumes crus peut même réduire les risques des personnes prédisposées génétiquement à des problèmes cardiaques.Les chercheurs ont axé leur recherche sur plusieurs variations de séquences d'ADN du chromosome 9p21, le principal marqueur de la maladie cardiaque. Au cours d'un entretien avec WebMD, la chercheuse Sonia S. Anand de l'université de McMaster d'Hamilton (Ontario), a expliqué qu'environ 20 % des personnes « disposent d'au moins une copie du mauvais gène », c'est-à-dire d'une de ses variantes.En utilisant des données issues de deux grandes études précédentes, les chercheurs ont examiné les effets d'une alimentation saine ou non sur plus de 27.000 personnes, dont des sujets disposant de variantes de ce gène à haut risque. Les participants à l'étude provenaient d'origines ethniques diverses. Les aliments salés, la viande et les fritures augmenteraient le risque cardiaque de 30 % chez les personnes génétiquement prédisposées.Soigner son alimentation pour prévenir les maladies cardiaques Alors que les deux études évaluaient les aliments sains de différentes manières, les participants à l'alimentation riche en légumes et fruits étaient généralement considérés comme des consommateurs sains. Parmi les aliments à risque, les chercheurs classaient les fritures, la viande et les en-cas salés.De bons points ont été attribués aux personnes qui mangeaient beaucoup de légumes crus. Les résultats de l'étude ont montré que les sujets disposant de variations de ce mauvais gène qui consommaient bon nombre d'aliments risqués, augmentaient leur probabilité de crise cardiaque de 30 %.Même si les conclusions ne suggèrent pas qu'une alimentation saine puisse surmonter tous les variables, elle laisse penser que l'on peut maîtriser davantage sa santé cardiaque qu'on le croit. Les maladies du coeur font partie des premières causes de mortalité à travers le monde, mais la bonne nouvelle est qu'on peut en réduire les risques en mangeant sainement, en faisant du sport régulièrement, en arrêtant de fumer et en prenant garde au stress.


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