Algérie - A la une



Hier, la ville de Bouira donnait l'impression d'une agglomération sous haute surveillance.Alors que tout le monde croyait que les faits vécus la semaine passée étaient aux oubliettes, un groupe de jeunes a tenté d'initier une marche. A 11h, ils étaient une centaine à occuper le boulevard en face du siège de la Casnos. Quelques minutes plus tard, ils se dispersent après avoir obligé les magasins à baisser leurs rideaux.
La vie a repris alors son cours normal. Quelques minutes plus tard, on annonce la même scène du côté de la cité des 1100 Logements.
Les rumeurs prennent alors le relais pour parler d'accrochages au niveau de ladite cité, d'un attroupement devant la Maison de la culture... toute la journée la tension montait et les canulars se multipliaient.
Du côté des universitaires, on annonce pour aujourd'hui, lundi, une marche depuis la gare routière jusque devant le siège de l'université pour exiger sa réouverture.
Dans l'affiche placardée par le Collectif national pour la défense de l'identité amazighe (Cndia) il est question aussi de la sanction des organisations estudiantines, accusées d'avoir fomenté la confrontation inter-étudiants. Pour rappel, la ville de Bouira est quadrillée par un dispositif policier.
Des unités d'intervention sont stationnées à travers plusieurs quartiers de la ville.
Des barrages filtrants sont en fraction aux diverses intersections.
La tension qui était palpable sur les visages est alimentée par des rumeurs infondées qui parlent d'imminents affrontements. Ces mensonges sont contredits par les multiples banderoles accrochées par des citoyens et qui invitent tout le monde au calme et au bon sens. «
La revendication est légitime, elle doit se faire dans le calme et la sérénité.
Les gens de diverses expressions cohabitent sans aucun souci.
Ces messages d'exclusion sont l'oeuvre de groupes qui ne veulent de bien à aucune partie», nous confie Said, un animateur du mouvement associatif.





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