La situation est maîtrisée, selon la DSP

Tous les sujets atteints de l'hépatite virale de type A, au nombre de 31, dans la région est de la wilaya de Tipasa, ont été pris en charge à temps et ne présentent actuellement aucun signe symptomatique de la maladie. C'est ce qu'a déclaré le Dr Fertoul, chef du service prévention au niveau de la Direction de la santé et de la population (DSP) de Tipasa. « Les personnes atteintes sont des enfants scolarisés. Une enquête épidémiologique a été déclenchée dès la manifestation du premier cas. Un plan d'éradication de la maladie a été mis en branle afin de déterminer et circonscrire ses sources », affirme la responsable en question. Selon elle, les personnes ayant présenté des signes de la pathologie vivent à Bouharoun et Bou-Ismaïl. Grâce à l'enquête épidémiologique, les équipes de prévention de la DSP ont pu déterminer les raisons de la propagation de l'hépatite virale A. « Grâce aux analyses effectuées, nous avons pu déterminer son origine. Les sources en question ont été asséchées, traitées et tout danger pouvant y survenir a été éradiqué », rassure-t-elle. Et d'ajouter que « l'hépatite virale de type A, dont les symptômes sont généralement la diarrhée et les vomissements, se propage généralement durant cette période. Pour y faire face, nous menons un travail de prévention », affirme-t-elle. L'hépatite A, qui peut se déclarer n'importe où, est favorisée par certains facteurs. Le manque d'hygiène, le non-traitement des eaux par le chlore notamment, et les branchements illicites depuis des sources non traitées peuvent favoriser son apparition. Selon la même responsable, l'hygiène doit être irréprochable dans les établissements scolaires, particulièrement dans les sanitaires, puisque la maladie se transmet par les matières fécales. « Prévenir la survenance de ce type de maladie nécessite la conjugaison de tous les efforts, à commencer par les communes par le biais des BCH (bureau de contrôle et de l'hygiène), l'hydraulique... », estime-t-elle. A ce propos, le docteur Salmi, chargé de la communication au niveau de la DSP, souligne que des analyses de chlore sont quotidiennement effectuées sur des échantillons prélevés de l'eau du réseau d'AEP. « Outre ses tests, nous procédons systématiquement et à intervalles fixes à des analyses physico-chimiques et bactériologiques. Toutefois, dès la suspicion d'une anomalie, on prend les mesures nécessaires pour prévenir tout danger », assure Dr Salmi.