La «Semaine sur les sciences et la technologie» à l'université

Les travaux de la 5e édition de la «Semaine sur les sciences et la technologie» ont pris fin, jeudi dernier, au centre universitaire Ahmed Bouchaïb d'Aïn Témouchent avec une dernière journée dédiée à la mémoire de Cheikh Abdelhamid Ben Badis, figure emblématique du mouvement réformiste musulman en Algérie et fondateur de l'Association des oulémas musulmans algériens. Cette manifestation scientifique, organisée à l'occasion de la journée du savoir (youm el ilm), et qui avait débuté dimanche, a connu un franc succès, a affirmé Ziadi Abdelkader, vice-recteur chargé de la post-graduation et des relations étrangères du CUAT. Animée par d'éminents universitaires venus divers horizons, cette «université de printemps» a permis aux participants et aux étudiants notamment de tirer le maximum d'enseignement sur les phénomènes de la scolarisation, de la formation des élites universitaires et leur rôle dans les transformations sociales, culturelles et économiques.Les objectifs de cette rencontre sont liés à l'enrichissement scientifique et intellectuel dans les domaines de la recherche et des échanges scientifiques. Plusieurs communications ayant trait aux sciences technologiques et aux linguistiques ont été présentées par des universitaires algériens. Les deux premières journées ont été consacrées aux sciences sociales et à la technologie, les deux suivantes (mardi et mercredi), aux lettres et langues étrangères. Invité à cette manifestation par les organisateurs, Kihel Omar, professeur de mathématiques à l'université de Brock (Canada), un Algérien établi dans ce pays, a animé une conférence destinée aux étudiants et portant sur les nombres premiers et la cryptologie.Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus, un nombre premier est un entier strictement supérieur à 1, qui admet exactement deux diviseurs distincts. En arithmétique, 1 n'est pas considéré comme un nombre premier pour des raisons de commodité. Euclide, un mathématicien de la Grèce antique, définit dans ses «Eléments» la notion de nombre premier et démontre qu'il y a une infinité de nombres premiers.