Algérie - Revue de Presse

La saison estivale est officiellement ouverte


Béjaïa n?est pas tout à fait prête La saison estivale, ouverte officiellement le 1er juin, a trouvé cette année une wilaya de Béjaïa le pas traînant, en retard dans les préparatifs. Ses premiers estivants sont déjà à faire bronzette sur des plages non accueillantes et dont le nettoyage par les services des APC est, pour le moins, tardif. Si les résultats des analyses effectuées rassurent sur la bonne qualité bactériologique des eaux de baignade au niveau de la totalité des plages inspectées, l?autorisation à la baignade n?est donnée que pour 30 plages sur les 44 recensées, y compris les 12 nouvellement identifiées mais dont une, seulement, est ouverte officiellement aux baigneurs, celle baptisée provisoirement plage El Djorf Dhahabi à Melbou. Les 11 autres « nouvelles » plages interdites, pour cause de présence d?une décharge sauvage pour le cas de la plage « Carrefour d?Aokas », d?un chantier de la DTP sur celle de Sidi Ali Lebhar, absence d?accès pour Tizouiar et Azaghar (Beni Ksila) et absence de postes de secours pour le reste, sont venues grossir, pour le moment, un parc qui a toujours besoin d?une réhabilitation et d?une mise en valeur. Trois « anciennes » plages ne sont pas également autorisées à la baignade : celle de Tala Guilef (Béjaïa), une crique paradisiaque, parce que le lancement des travaux de réalisation d?un port de pêche et de plaisance est imminent et qu?on ne s?est pas empêché de faire coïncider avec l?été. La pollution sonore vient ainsi imposer l?interdiction de cette plage de la commune de Béjaïa qui s?ajoute à la polluée Bougie plage. Les deux plages de Tassift (Tichy) et Club hippique (Boukhelifa), le seront aussi faute de postes de secours de la Protection civile. Soit un écueil qui revient à répétition mais qui n?a pas empêché la plage El Djorf Dhahabi de s?ouvrir aux estivants bien qu?elle n?en soit pas dotée, est-il loisible de constater dans le rapport de la direction du tourisme qui souligne « l?indisponibilité du P/APC à réaliser le poste, évoquant l?insuffisance de l?enveloppe allouée » . « La délocalisation a été suggérée à la DPAT vers la plage Sidi Krou (Beni Ksila) », est-il mentionné, ce qui laisse supposer qu?un arrêté modificatif du wali pourrait venir apporter des rectificatifs au tableau et décider de l?ouverture de quatre autres plages en pleine saison estivale. Les choses ne sont pas réglées définitivement pour, aussi, l?opération de concession par voie d?adjudication de 28 parkings sur 17 plages (sans Beni Ksila) et des campings qui a buté sur une première tentative avortée le 30 mai dernier. Une nouvelle enchère publique verbale est programmée pour aujourd?hui. 24 terrains de camping dont les contrats de location sont arrivés à terme sont mis en concession dont 16 (à Souk El Tenine et Aokas) proposés pour les ?uvres sociales des services et organismes publics. La concession des plages, que beaucoup assimilent à une privatisation, interviendra, elle, sous forme d?espaces limités, à entrée payante, à proposer de gré à gré pour les hôtels balnéaires et par adjudication pour les autres. Ainsi, 34 solariums sur 24 plages seront créés avec la promesse de n?occuper qu?une infime partie de ces plages. Subordonnée à l?établissement d?un plan d?aménagement (une étude concernant 20 plages est en cours), cette concession est voulue à titre « expérimental » pour une durée d?une saison de 45 jours. Une anticipation qui tranche avec le retard du reste des préparatifs qui continuent en présence des estivants. En 2006, un peu moins de 12 millions de baigneurs ont été recensés par la Protection civile contre plus de 15 millions en 2005. Les 19 hôtels balnéaires ont réalisé un chiffre d?affaires de 400 millions de dinars alors que les produits provenant des différentes concessions, visites de la grotte féerique d?Aokas,?. ont atteint les 100 millions de dinars. Cet été, outre l?impact économique à maximiser, il va falloir aussi combler le déficit de baigneurs de l?été dernier.
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