La question de l'eau sur les ondes

Satisfaire lesbesoins d'Oran toujours croissants en matière d'eau potable demeure unvéritable défi et nécessite la mobilisation de tous les moyens matériels etsurtout financiers pour trouver des solutions d'urgence à une situation qui necesse d'empirer.  Pour les professionnels du secteur de l'eau,l'heure n'est plus à l'optimisme et l'accélération de la mise en place d'unestratégie efficace s'impose comme ultime recours pour éviter un scénariocatastrophe. Comment s'offrir le luxe d'être optimiste, diront desspécialistes, quand on sait que d'un côté les réserves des barrages de toute larégion ouest enregistrent leurs plus bas niveau, depuis des années, alors quede l'autre côté, la production des stations de dessalement est, périodiquementperturbée par des incidents techniques ou des arrêts programmés?  Comment satisfaire les besoins d'Oran en eaupotable, alors que toute la région est frappée par la sécheresse? Ledessalement de l'eau de mer est-t-il une «option» rentable? Ces questions etbien d'autres seront posées, dimanche, lors du forum de la radio El-Bahia FM,au directeur de l'Hydraulique qui devra saisir l'occasion pour parler de lastratégie menée actuellement par les pouvoirs publics dans le but d'atténuer lacrise d'eau à Oran. Le premier responsable du secteur va exposer l'état deslieux des réserves des barrages de l'Ouest et des trois stations de dessalementde Kahrama d'Arzew, des Dunes d'Aïn El-Turck et celle de Bousfer. Il aura aussià parler des programmes et des nouvelles opérations inscrites en 2007 dans sonsecteur, notamment en ce qui concerne la réhabilitation des réseaux d'AEP et laréalisation de nouveaux forages. L'essentiel de la rencontre de dimanche sera,sans doute, consacrée au dessalement de l'eau de mer, puisque cette techniqueassure, actuellement, les deux tiers des besoins en eau potable d'Oran, unepolitique qui, apparemment, commence à donner ses fruits.