Algérie

La "purge" de la FAF continue


Trois ex-responsables qui se sont retirés
Dans toutes les institutions qui se respectent, lorsqu'il y a un nouveau dirigeant, il ne limoge pas des «compétences» pouvant permettre la bonne gestion de l'institution en question, mettant de côté les «idées personnelles» au profit du service public.
Tout le monde sait que le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, veut à tout prix effacer toute trace de son prédécesseur de l'instance fédérale de la balle ronde algérienne, à savoir Mohamed Raouraoua. Mais, de là, à passer à l'acte en 11 mois seulement et pousser des «compétences» à la démission ou carrément s'impliquer contre eux en s'appuyant sur quelques règlements de la FAF, oubliant d'autres, c'est une «erreur professionnelle». Dans toutes les institutions qui se respectent, lorsqu'il y a un nouveau dirigeant, il ne limoge pas des «compétences» pouvant permettre la bonne gestion de l'institution en question tout en mettant de côté les «idées personnelles» au profit du service public. Malheureusement, la manière de procéder du président Zetchi laisse vraiment apparaître non seulement de l'amateurisme, mais surtout d'une forme de «haine» vraiment incompatible avec l'idéal du football, d'une manière particulière et de l'olympisme pour parler d'une manière plus générale.
Après Messaoud Koussa, Sid Ali Yahiaoui, Faouzi Guellil, Djahid Zefzef et Mahfoud Kerbadj, Mohamed Mecherara, voici venu le tour de Hamid Haddadj et son staff de la commission de discipline de la LFP qui décident de «quitter» leurs fonctions respectives à la CFA. Parmi les raisons de ses départs «précipités», la gestion du président de la FAF. C'est presque le même refrain qui est lancé par les partants illustré par la déclaration du dernier à avoir décidé de quitter la FAF, à savoir, le juriste, Hamid Haddadj: «J'ai décidé de me retirer, ainsi que les trois membres de la commission de discipline pour des raisons personnelles, d'autant que nous avons remarqué que nous n'avons pas été consultés dans des décisions qui ont été prises par la Fédération algérienne. Nous avons préféré prendre cette décision dans l'intérêt du football national», a déclaré Haddadj. Ancien président de la FAF (janvier 2006-février 2009) et juriste de formation, Haddadj avait été désigné à la tête de la commission de discipline en septembre 2010. Faut-il pour cela revenir aux affaires scandaleuses de l'ex-directeur technique national (DTN), Fodhil Tikanouine, ou encore, le célèbre sélectionneur des Verts, l'Espagnol Lucas Alcaraz (affaire en cours à la FIFA) ou encore Rabah Madjer, désigné coach principal à la place de Alcaraz, pour s'apercevoir que Zetchi qui fustige les décisions de son prédécesseur, Raouraoua, fait exactement la même chose, mais sans consultation au préalable et surtout sans «étudier» les répercussions des décisions qu'il prend. Des preuves, il suffit de constater juste le cas du retrait de confiance à la Ligue de football professionnel de gérer les compétitions nationales et les erreurs des «règlements» qui en découlent, alors que la dernière en date, c'est ce «départ» de Haddadj et des membres de la commission de discipline de la Ligue. Ce dernier départ met le président de la FAF et son équipe dans une situation de véritable blocage «réglementaire». L'article 17 du règlement intérieur précise que le président de la commission de discipline est désigné par le président de la Ligue de football professionnel. Or, Kerbadj n'est pas un bon gestionnaire aux yeux de la FAF et donc la LFP dirigée par Kerbadj n'est pas «reconnue» par la FAF'... A quelques jours de sa première année de gestion, le président de la FAF et son équipe marquent bien leur début dans l'administration d'une des fédérations les plus puissantes du pays pour ne pas dire la Fédération algérienne de football.
Il remplacera Aziz Bouras
Gaouaoui entraîneur des gardiens de l'EN
La FAF semble avoir déjà trouvé le remplaçant de Aziz Bouras, qui a quitté récemment son poste d'entraîneur des gardiens de l'EN. Il s'agit de Lounès Gaouaoui, un ancien de la maison. En poste à la JS Kabylie depuis deux saisons, Lounès Gaouaoui (40 ans) s'apprête à faire ses adieux au groupe kabyle. Et pour cause, l'ancien gardien international (49 sélections) devrait intégrer prochainement le staff technique des Verts. Lounès Gaouaoui a refusé de se prononcer sur la question, mais son président Cherif Mellal a annoncé, avant-hier en conférence de presse, que l'ancien keeper des Verts rejoindra plus tôt que prévu le staff de l'EN. «Il prendra part au stage de l'EN A', le 24 février (ndrl hier)», a-t-il annoncé. Il succèdera ainsi au Franco-Algérien Aziz Bouras qui a quitté son poste la semaine dernière pour des raisons personnelles , a-t-il dit. Certaines rumeurs avancent qu'il a décidé de s'en aller car il n'est pas consulté par Rabah Madjer dans le choix du gardien numéro un.
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