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La protesta pour se faire entendre !




La protesta pour se faire entendre !
Les travailleurs des communes comptent renouer avec la protesta. Ils engagent, à partir d'aujourd'hui, une grève de 3 jours avec une marche qui sera organisée le 27 du mois à Béjaïa.Les travailleurs des communes comptent renouer avec la protesta. Ils engagent, à partir d'aujourd'hui, une grève de 3 jours avec une marche qui sera organisée le 27 du mois à Béjaïa.La Fédération nationale des travailleurs des communes est décidée à se faire entendre. Les mairies seront ainsi paralysées à partir d'aujourd'hui et pendant 3 jours par un débrayage à l'échelle nationale.Dans une déclaration rendue publique, le Syndicat des travailleurs des communes regrette que cette décision ait été prise après avoir constaté "la non-satisfaction des revendications, restées en suspens, est à l'origine de la colère des travailleurs de la commune, qui ne comptent en aucun cas baisser les bras jusqu'à ce que soit donnée une suite favorable à leur requête".Notons qu'au mois de mai dernier, un premier débrayage a été observé mais a été vite calmé par les instances du ministère en promettant de régler les questions en suspense.Pour l'heure, il s'agit de rappeler les revendications dont "la révision du statut particulier de la fonction publique et la refonte totale de leur statut, exigeant son unification, l'application réelle de l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail avec effet rétroactif depuis janvier 2008, l'attribution des indemnités et des primes dont celle du guichet pour les agents de l'état civil" peut-on lire dans le communiqué qui a sanctionné la réunion de la fédération syndicale.Depuis près d'un an, le syndicat a tenté de reprendre le dialogue avec le ministère de l'intérieur et des collectivités locales qui n'a pas évolué selon le bon vouloir du syndicat. D'ailleurs, le syndicat a dénoncé "le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales qui continue à négliger les revendications des travailleurs".En somme la situation reste explosive, du fait que les corps communs des APC sont restés en marge du règlement à l'amiable de leurs problèmes qui perdurent depuis longtemps. Ce sont ces 80 % de ces corps répartis entre agents d'état civil, chauffeurs, agents techniques et administrateurs qui réclament un statut particulier.La grille salariale est jugée décevante par le syndicat qui juge que "ces catégories sont rangés à peine dans le SNMG". La situation empire davantage avec les contractuels qui continuent désespérément à vouloir être intégrés. Ils sont des milliers à avoir été recrutés sous contrat CDD mais qui peuvent du jour au lendemain être révoqués sans pouvoir contester.La Fédération communale affiliée au Snapap a intégré cette problématique dans la plateforme revendicative en interpellant les pouvoirs publics à leur garantir un poste de travail stable. Du côté du ministère de l'Intérieur, aucune réponse n'a été donnée à propos des contestataires et le ministre Noureddine Bedoui est plus qu'interpellé à réagir face à une situation qui ne cesse de pourrir.L'accent est mis particulièrement sur les entraves à la liberté syndicale dénoncées par ailleurs par la Fédération nationale des communes. Cela reste aussi un autre motif pour la grève.La Fédération nationale des travailleurs des communes est décidée à se faire entendre. Les mairies seront ainsi paralysées à partir d'aujourd'hui et pendant 3 jours par un débrayage à l'échelle nationale.Dans une déclaration rendue publique, le Syndicat des travailleurs des communes regrette que cette décision ait été prise après avoir constaté "la non-satisfaction des revendications, restées en suspens, est à l'origine de la colère des travailleurs de la commune, qui ne comptent en aucun cas baisser les bras jusqu'à ce que soit donnée une suite favorable à leur requête".Notons qu'au mois de mai dernier, un premier débrayage a été observé mais a été vite calmé par les instances du ministère en promettant de régler les questions en suspense.Pour l'heure, il s'agit de rappeler les revendications dont "la révision du statut particulier de la fonction publique et la refonte totale de leur statut, exigeant son unification, l'application réelle de l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail avec effet rétroactif depuis janvier 2008, l'attribution des indemnités et des primes dont celle du guichet pour les agents de l'état civil" peut-on lire dans le communiqué qui a sanctionné la réunion de la fédération syndicale.Depuis près d'un an, le syndicat a tenté de reprendre le dialogue avec le ministère de l'intérieur et des collectivités locales qui n'a pas évolué selon le bon vouloir du syndicat. D'ailleurs, le syndicat a dénoncé "le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales qui continue à négliger les revendications des travailleurs".En somme la situation reste explosive, du fait que les corps communs des APC sont restés en marge du règlement à l'amiable de leurs problèmes qui perdurent depuis longtemps. Ce sont ces 80 % de ces corps répartis entre agents d'état civil, chauffeurs, agents techniques et administrateurs qui réclament un statut particulier.La grille salariale est jugée décevante par le syndicat qui juge que "ces catégories sont rangés à peine dans le SNMG". La situation empire davantage avec les contractuels qui continuent désespérément à vouloir être intégrés. Ils sont des milliers à avoir été recrutés sous contrat CDD mais qui peuvent du jour au lendemain être révoqués sans pouvoir contester.La Fédération communale affiliée au Snapap a intégré cette problématique dans la plateforme revendicative en interpellant les pouvoirs publics à leur garantir un poste de travail stable. Du côté du ministère de l'Intérieur, aucune réponse n'a été donnée à propos des contestataires et le ministre Noureddine Bedoui est plus qu'interpellé à réagir face à une situation qui ne cesse de pourrir.L'accent est mis particulièrement sur les entraves à la liberté syndicale dénoncées par ailleurs par la Fédération nationale des communes. Cela reste aussi un autre motif pour la grève.
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