Algérie - Revue de Presse

La protection civile, un corps qui s'affermit



La protection civile, un corps qui s'affermit
Photo : Fouad S. La présence du corps de la Protection civile dans la wilaya de Ouargla est d’un grand secours aussi bien pour la population que pour les activités économiques. La largesse du territoire et la spécificité des activités économiques ont imposé une  modernisation de ce corps et son extension  à diverses localités.« Le corps a énormément gagné en expérience. Notre intervention lors des inondations de Ghardaïa, du séisme de Boumerdès ont aguerri nos hommes », souligne le colonel Mohamed Mokhtar Baameur, directeur de la PC au niveau de la wilaya de Ouargla. Au niveau du siège de l’unité principale, un centre de coordination opérationnel est sur le qui-vive. Relié par radio aux différents postes, les appels sont réceptionnés et les interventions dispatchées en fonction du lieu du sinistre. Les soldats du feu sont sur plusieurs fronts : du feu de forêts, de palmiers, des accidents de la circulation en passant par les évacuations notamment des femmes en plein travail d’accouchement. « Il nous arrivent de procéder à la délivrance des bébés lors des transferts. Moi-même j’ai réceptionné une dizaine de bébés » témoigne un agent affilié au siège de la PC.  Qui dit Ouargla dit Hassi Messaoud, le poumon économique de l’Algérie. Des entreprises pétrolières et para pétrolières, une raffinerie, trois centrales électriques, les grands bacs de stockage, pour n’en citer que ces structures. La Protection civile dispose à Hassi Messaoud d’une unité composée de cinquante éléments, mais que peut-elle faire face à un sinistre de grande envergure tout comme d’ailleurs les entreprises qui disposent de leurs propres équipes d’intervention, d’où, l’idée de coordonner et d’unir les moyens. « Au début souligne le Colonel Baameur, la réaction était mitigée, seules quatre entreprises ont adhéré à l’initiative prise localement par la protection civile pour la création et la mise sur pied du Plan d’assistance mutuel (PAM). Il aura fallu l’éclatement d’un bac en 2003 au niveau de Houd El Hamra et l’énorme cafouillage qui s’en est suivi pour que l’ensemble des entreprises adhère à l’idée. Dans un premier temps, c’est le plan d’intervention interne qui est déclenché tout en alertant le PAM. En cas d’alerte sérieuse, c’est le PAM qui est déclenché avec l’information du wali. Un PC est immédiatement installé au niveau de la base logistique. L’intervention est coordonnée et les moyens requis sont acheminés.  Aussi pour une prise en charge convenable du sinistre au niveau des autres daïras de la wilaya et afin de tisser une toile de moyens en mesure d’agir en un temps record, des unités ont été érigées à Ain Beida, Beni Thour et El Kseur.Quatre autres unités seront implantées dans différentes régions de la wilaya dont celles de Borma et N’goussa qui sont en construction. « Celles de Mégarine, Rouissat et Temacine sont en proposition » assure M. Baameur.La création de ces unités, a affaibli le nombre du personnel de la PC estimé à 700 hommes (tous grades confondus) et dispatché son matériel. Un manque à combler avec notamment le recrutement dès juin de 100 hommes et l’achat sur le budget de la wilaya de motopompes, groupes électrogène et des ambulances. Ceci, en plus de la construction de la nouvelle unité principale dans la zone d’activité pour une capacité de 500 éléments. Le coût global de cette infrastructure en voie d’achèvement, est de 25 milliards de centimes.
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