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La Protection civile sensibilise à l'université



La Protection civile sensibilise à l'université
La Direction générale de la Protection civile a organisé, hier, à l'Université d'Alger 2 (Bouzaréah), une journée de sensibilisation au profit des étudiants et des travailleurs de ce campus. « Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme préventif de la Direction générale de la Protection civile relatif aux accidents domestiques et aux risques sismiques. » « De par l'activité sismique de notre pays, il est évident qu'il faut songer à une telle préparation afin de ne pas être confronté à des agissements négatifs », souligné Nassim Bernaoui, chargé de communication. Bernaoui a rappelé à l'assistance le séisme d'août dernier qui a ébranlé la commune de Bologhine. En dépit de sa faible magnitude (5,6 sur l'échelle de Richter) et de l'absence d'effondrement de maisons, six décès furent enregistrés. « Ce comportement, a-t-il expliqué, est la résultante de la réaction de ces personnes qui se sont jetées par-dessus les balcons. » « Nous poursuivrons notre sensibilisation auprès des citoyens à travers les 32 wilayas concernées par une activité sismique », a-t-il soutenu. Cette rencontre avec les étudiants fait suite à celle tenue dans la journée de mardi dernier avec les lycéens d'Amara-Rachid (Ben Aknoun). L'objectif que s'est assigné la Protection civile est d'avoir une « société sécurisée » et de pouvoir compter sur « la mobilisation d'un secouriste par famille ». « Depuis le lancement des sessions de formation au profit des citoyens en 2010, quelque 63.000 secouristes ont été formés », a précisé Bernaoui. Abdelkader Chergui, chef de bureau des risques naturels, a expliqué à l'assistance, l'attitude salutaire à adopter lors d'un séisme. A l'aide d'un camion simulateur de séisme mobile, unique en Afrique, des bénévoles ont vécu deux secousses semblables à celle du séisme de Boumerdès et de Tokyo. Une véritable frayeur s'est emparée des bénévoles. Ce n'était pourtant qu'un exercice et un outil pédagogique connus depuis plus de trois ans. De nombreuses questions ont été posées par l'assistance quant à l'attitude la plus appropriée à adopter face à une secousse tellurique. Une étudiante, à l'instar d'autres, s'est dite « satisfaite de cette journée qui m'a permis de connaître le geste sauveur et les erreurs à ne pas commettre ». Outre la simulation d'un séisme, des affiches ont été exposées dans le hall de l'université.





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