Algérie - Revue de Presse

La production du précieux métal va augmenter



Trois tonnes d’or par an dès 2008 Avec le lancement de 24 nouveaux sites miniers à l’occasion de la Première conférence internationale des ressources minérales (CIRMA 1) qui s’est ouverte hier à l’hôtel Hilton, l’Algérie compte créer une dynamique d’investissement dans le secteur. Le secteur de l’énergie et des mines a lancé son appel d’offres international, en janvier 2007, et pas moins de 17 sites miniers sont exploités, notamment par les Canadiens et les Chinois. Invité hier par la radio nationale, Mohamed Mouraya, directeur des études et des prévisions au ministère de l’Energie et des Mines, parle de 2000 titres miniers octroyés entre 2001 et 2007. Selon lui, les choses vont très vite dans ce secteur, avec le développement de partenariat avec les firmes étrangères en vue de créer un climat d’affaires propice. Aujourd’hui, estime-t-il, l’Algérie a pu drainer quelque 150 millions d’euros d’investissements en 2006, contre seulement 50 millions d’euros en 2005. C’est dire, affirme-t-il, le niveau de la dynamique d’investissement opérée qui a abouti à l’exploitation d’une trentaine de substances minérales. L’exemple du gisement d’Amizour, exploité par les Australiens, est très édifiant. Celui-ci rentrera en production, au plus tard, en 2011. Ainsi, l’Algérie, d’après lui, voudrait devenir producteur mondial de plomb, de zinc, d’or et de phosphate. Les réserves de Ghar Djebilat, à elles seules, sont estimées à 3,5 milliards de tonnes. Alors que le phosphate s’établit à 2 millions de tonnes. Les réserves d’or, quant à elles, sont évaluées à plus de 150 millions de tonnes. L’Algérie, souligne Mouraya, dépasse actuellement les 40 millions de dollars en investissements sur cette matière précieuse. En attendant, elle compte ouvrir prochainement une seconde unité de production pour atteindre les 3 tonnes d’or en 2008. Ce qui démontre, on ne peut plus clairement, les potentialités minières intéressantes de notre pays.
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