Algérie - A la une

La preuve par neuf
On l'a dit, répété, ressassé et seriné au point où on a fini par se lasser. La preuve est venue du Maroc où le champion d'Afrique, l'ES Sétif est sortie par la toute petite porte de la coupe du monde des clubs.Une petite prestation et une élimination précoce devant le représentant de l'Océanie, Auckland city, le petit poucet de cette compétition. Qu'en serait-il alors si les Sétifiens avaient donné la réplique au Real Madrid ou au Bayern Munich ' On n'oserait même pas imaginer un tel scénario et on devrait d'ailleurs remercier Auckland City de leur avoir barré la route de la demi-finale. Notre football ne fait plus le poids, il cale et refuse d'avancer. La piètre exhibition de l'ESS n'est qu'un échantillon de tous nos clubs incapables de se mettre au diapason des clubs des autres continents. Si l'un des ténors de notre championnat, de surcroît champion d'Afrique, présente un football décousu, sans imagination ni âme, qu'en est-il du reste de nos clubs ' La preuve, par mille cette fois-ci, tous passent à la trappe dès les premiers tours des épreuves africaines. Une triste réalité confirmée par l'ESS très logiquement éliminée par Auckland City qui, pourtant, ne s'attendait pas à rencontrer une équipe pratiquement inexistante sur le terrain. Les responsables ont beau expliqué les raisons de cette sortie prématurée de la Coupe du monde des clubs, mais sincèrement tous leurs arguments tombent à l'eau et s'apparentent à de fallacieuses explications. Auckland City a outrageusement dominé, voire étouffer notre champion qui, faut-il l'avouer, a miraculeusement échappé à une véritable correction. La note serait beaucoup plus salée si les dieux du stade n'avaient pas volé au secours de notre représentant assiégé de tous les côtés. Maintenant, il est clair que notre football est à la traîne et qu'il faudrait une révolution pour le remettre sur les rails et lui redonner une nouveau souffle.


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