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La pratique "ancestrale" de la religion, un garant de l'unité nationale


Le retour aux "formes ancestrales" de la pratique de la religion est à même d'"unifier nos rangs" et de "nous permettre de faire face à toute forme de déviation", a affirmé lundi à Aïn Defla le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohammed Aïssa.M. Aïssa, qui intervenait à l'ouverture de la douzième édition du colloque portant sur le rite malékite, a indiqué que la religion, "telle que pratiquée par nos aïeux", a, de tout temps, constitué un rempart "infranchissable" contre toute tentative de porter atteinte à l'unité de la nation."A l'instar de nombre de pays musulmans, l'Algérie constitue le point de mire de certains cercles qui tentent de la faire douter de son référent religieux", a relevé M. Aïssa, mettant l'accent sur la nécessité de faire preuve de "vigilance" pour déjouer ces tentatives."Il est évident que dès lors que l'accès aux mosquées et aux universités leur a été refusé, ces personnes aux + desseins inavoués + se rabattent sur les réseaux sociaux pour tenter de véhiculer leurs messages", a-t-il fait remarquer.Il a souligné que l'organisation de colloques par son département vise notamment à "immuniser" la société contre toute forme de "déviation" de la pratique de la religion.Il a, dans ce contexte, relevé qu'en sus de l'aspect exégète du colloque portant sur le rite malékite, la rencontre s'emploiera à contribuer aux efforts visant à faire en sorte que les jeunes pratiquent la religion comme l'avaient fait leurs aïeux, loin de toute forme d'"extrémisme".Mettant l'accent sur le fait que le référent religieux de l'Algérie est puisé du rite malékite, le ministre a noté que cette école est issue de la tradition du prophète QSSL, soit un des fondements de l'Islam ancestral tel que révélé et pratiqué à Médine et tel qu'hérité par ses exégètes."L'école malékite est celle de la + modération + et du + juste milieu+", a-t-il rappelé, relevant que ce rite est adopté par de larges pans de sociétés au Maghreb et en Afrique.Relevant que l'Algérie voue "respect et considération", aux oulémas, le responsable du centre "Rached" des Emirats Arabes Unis, fondateur de Dar El Djamaa pour la réhabilitation du patrimoine, Ahmed Nour Seif, qui intervenait au nom des invités et conférenciers présents au colloque, a précisé que l'objectifde cette rencontre est de relever tout ce qui a trait à la relation entre le rite malékite et le hadith (citations) du prophète QSSL Se disant "persuadé" que les recommandations qui couronneront ce colloque refléteront la qualité des conférences qui y seront présentées, le wali de Aïn Defla, Kamel Abass, a pour sa part, tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette rencontre.L'ex-ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah et le wali de Tipasa, Abdelkader Kadi, initiateur de cette manifestation religieuse et scientifique du temps où il occupait la même fonction à Aïn Defla, ont assisté à l'ouverture de ce colloque.Des universitaires et des chercheurs venus de diverses régions du pays et du monde arabe prennent part à cette manifestation scientifique de deux jours abritée à la maison de la culture Emir Abdelkader.




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