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« La politique des subventions doit être revue »



« La politique des subventions doit être revue »
Belkacem Sahli, secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), a indiqué, hier, que son parti est pour un nouveau plan économique qui pourra s'adapter à la nouvelle conjoncture de l'économie mondiale. Selon lui, la nouvelle orientation économique doit prendre en charge la révision de la politique des subventions en vigueur depuis des années et qui ne profite pas seulement aux personnes démunies. « Il est insensé de continuer dans cette politique des subventions qui soutient beaucoup plus les riches que les pauvres », a lancé Belkacem Sahli lors de la conférence animée, hier, à Blida, dans le cadre du congrès régional des wilayas du Centre. Le SG de l'ANR appelle également à la révision de la loi relative à l'investissement en Algérie, estimant que la règle 51/49 doit être revue et maintenue uniquement pour les secteurs stratégiques, tels que l'exploitation des gisements de pétrole et de gaz. « Certes, la situation de notre économie est difficile, mais elle n'est pas en faillite. L'Algérie a des atouts pour relancer sa croissance économique à travers sa réserve financière, sa stabilité politique et surtout ses ressources humaines », soutient Belkacem Sahli évoquant le cas de l'Arabie saoudite, touchée sérieusement par la chute des prix du baril, qui n'a pas hésité à mettre en place une politique d'austérité allant jusqu'à diminuer de 20% les salaires des fonctionnaires. Evoquant les prochaines élections législatives, le SG de l'ANR annonce que son parti prépare un programme politique, économique et social pour entrer en force dans cette bataille.L'ANR, qui n'a que trois sièges au Parlement, a l'ambition de faire mieux au prochain scrutin. Et pour cela, il a l'intention de présenter des candidats crédibles d'un haut niveau intellectuel, capables de donner des analyses et des propositions dans tous les domaines de la vie socio-économique. Pour ce qui est de la nouvelle loi électorale qui exige des partis politique de justifier de 4% de votes en leur faveur lors des dernières élections législatives et locales pour prétendre à de nouvelles élections, Belkacem Sahli estime qu'elle ne le gêne pas « car elle permet aux partis politiques de se constituer en coalition. Il est impossible que 50 partis politiques présentent chacun un programme. En Algérie, tout le monde sait qu'il y a quatre à cinq grands courants politiques. Donc, il faut cesser ce business de la politique », souligne Sahli qui éloigne toute idée de coalition avec d'autres partis politiques avant le rendez-vous électoral.
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