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La peine capitale prononcée par le tribunal criminel près la cour d'Alger


La peine capitale prononcée par le tribunal criminel près la cour d'Alger
Après 13 reports, s'est tenu le procès mettant en cause 15 individus dans les attentats de Beni-Amrane à Boumerdès qui ont ciblé, en juin 2008, notamment un cadre de Razel, une entreprise spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics.Après 13 reports, s'est tenu le procès mettant en cause 15 individus dans les attentats de Beni-Amrane à Boumerdès qui ont ciblé, en juin 2008, notamment un cadre de Razel, une entreprise spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics.Néanmoins, seuls deux accusés étaient jugés, hier, par le tribunal criminel près la cour d'Alger pour constitution d'un groupe terroriste armé, homicide volontaire et guet-apens avec usage d'engins explosifs, le reste des accusés étant en fuite.Gouri Brahim et Khaled Mohamed Salah ont été, en fin de compte, condamnés à la peine capitale, ce qu'a réclamé d'ailleurs le procureur général lors de son réquisitoire dans lequel, il a indiqué que « les deux accusés sont responsables de la mort de plusieurs hommes et méritent du coup des sanctions exemplaires ». Il a affirmé à ce sujet que « les preuves de l'implication de ces deux hommes dans les attentats sont irréfutables » et considéré qu'ils « ne méritent pas la clémence ».L'affaire porte sur un double attentat à l'explosif qui a causé la mort de 13 personnes dont un expatrié français, Pierre Loyatey, qui exerce comme ingénieur au sein de l'entreprise française « Razel », et son chauffeur, un Algérien répondant au nom de Sayed Samir. La société française était, pour rappel, engagée à cette époque, dans le projet du tunnel de la commune d'Ammal.Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, deux engins explosifs commandés à distance ont été dissimulés à l'entrée du siège de la société où travaillaientles deux victimes. La première bombe a explosé au passage de la voiture du Français, le tuant sur le coup ainsi que son chauffeur alors que le 2e engin, placé à cinq mètres du premier engin, a été actionnée 20 minutes plus tard et a visé les éléments de l'Armée nationale populaire et des agents de la Protection civile, qui s'étaient rendus sur les lieux pour secourirles victimes.Bilan : 11 victimes qui sont venues s'ajouter aux deux premiers décédés dont 3 agents de la Protection civile et 5 blessés. Une vraie boucherie qui a failli être plus sanglante si les démineurs n'avaient pas réussi à désamorcer à temps un 3e engin explosif. Les individus poursuivis dans cette affaire, issus majoritairement de la wilaya de Boumerdes, appartiennent à katibat Djounoud El Arkam dont le dénommé Abou Slimane, frère de l'« émir » de cette katiba.On compte même parmi eux des terroristes ayant bénéficié des dispositions de la Charte pour la réconciliation nationale. L'un des principaux accusés, à savoir Gouri Brahim a été arrêté à l'intérieur de l'hôpital Nefissa-Hamoud de Hussein Dey, ex-Parnet à Alger alors qu'il s'apprêtait à subir une intervention chirurgicale à l'oeil gauche. La raison ' Un poste radio piégé, destiné à perpétrer un attentatcontre une patrouille de la Gendarmerie nationale, lui a explosé au visage, lui occasionnant ainsi des blessures à l'oeil, selon toujours l'arrêt de renvoi.Néanmoins, seuls deux accusés étaient jugés, hier, par le tribunal criminel près la cour d'Alger pour constitution d'un groupe terroriste armé, homicide volontaire et guet-apens avec usage d'engins explosifs, le reste des accusés étant en fuite.Gouri Brahim et Khaled Mohamed Salah ont été, en fin de compte, condamnés à la peine capitale, ce qu'a réclamé d'ailleurs le procureur général lors de son réquisitoire dans lequel, il a indiqué que « les deux accusés sont responsables de la mort de plusieurs hommes et méritent du coup des sanctions exemplaires ». Il a affirmé à ce sujet que « les preuves de l'implication de ces deux hommes dans les attentats sont irréfutables » et considéré qu'ils « ne méritent pas la clémence ».L'affaire porte sur un double attentat à l'explosif qui a causé la mort de 13 personnes dont un expatrié français, Pierre Loyatey, qui exerce comme ingénieur au sein de l'entreprise française « Razel », et son chauffeur, un Algérien répondant au nom de Sayed Samir. La société française était, pour rappel, engagée à cette époque, dans le projet du tunnel de la commune d'Ammal.Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, deux engins explosifs commandés à distance ont été dissimulés à l'entrée du siège de la société où travaillaientles deux victimes. La première bombe a explosé au passage de la voiture du Français, le tuant sur le coup ainsi que son chauffeur alors que le 2e engin, placé à cinq mètres du premier engin, a été actionnée 20 minutes plus tard et a visé les éléments de l'Armée nationale populaire et des agents de la Protection civile, qui s'étaient rendus sur les lieux pour secourirles victimes.Bilan : 11 victimes qui sont venues s'ajouter aux deux premiers décédés dont 3 agents de la Protection civile et 5 blessés. Une vraie boucherie qui a failli être plus sanglante si les démineurs n'avaient pas réussi à désamorcer à temps un 3e engin explosif. Les individus poursuivis dans cette affaire, issus majoritairement de la wilaya de Boumerdes, appartiennent à katibat Djounoud El Arkam dont le dénommé Abou Slimane, frère de l'« émir » de cette katiba.On compte même parmi eux des terroristes ayant bénéficié des dispositions de la Charte pour la réconciliation nationale. L'un des principaux accusés, à savoir Gouri Brahim a été arrêté à l'intérieur de l'hôpital Nefissa-Hamoud de Hussein Dey, ex-Parnet à Alger alors qu'il s'apprêtait à subir une intervention chirurgicale à l'oeil gauche. La raison ' Un poste radio piégé, destiné à perpétrer un attentatcontre une patrouille de la Gendarmerie nationale, lui a explosé au visage, lui occasionnant ainsi des blessures à l'oeil, selon toujours l'arrêt de renvoi.


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