Les professionnels du secteur agricole envisagent de remplacer la main d'?uvre qui se raréfie de plus en plus par la mécanisation.«On ne peut pas forcer la main aux jeunes qui ne veulent pas travailler», explique Mohamed Kherroubi, DSA de Boumerdès. D'après ce responsable local, la raréfaction de la main d'?uvre a amené certains agriculteurs à demander à ce qu'il y ait des autorisations pour avoir recours à la main étrangère. A cela s'ajoutent les dispositifs de soutien à l'emploi à savoir l'ANSEJ et l'ANGEM qui attirent de plus les jeunes chômeurs. Ainsi, durant la période de récolte des vignobles, ce sont les étudiants qui se manifestent pour le travailsaisonnier. «Les ouvriers refusent de travailler au-delà de deux ou trois heures», témoigne un viticulteur de la région de Baghlia. Les horaires de travail lors de la récolte sont fixés entre 7 et 11 h. Pour un travail de 4 heures, l'ouvrier perçoit 800DA. Lorsqu'il prolonge son travail jusqu'à 13 heures, il percevra 1200DA. Pour un travailleur d'une journée, il peut atteindre 1600DA. Même avec ce salaire, la plupart refuse de travailler. C'est le cas aussi pour la récolte des autres produits agricoles à l'instar de la pomme de terre.
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Posté Le : 13/11/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djedjiga Rahmani
Source : www.elwatan.com