Algérie

La lutte contre l'informel se poursuit... timidement ORAN



La lutte contre l'informel se poursuit... timidement                                    ORAN
Le marché d'Oran recèle le plus grand nombre de faux commerçants
Certains faux commerçants sont allés jusqu'à croire, tout en le revendiquant, que les services de l'Etat ne peuvent pas s'aventurer dans les entrailles de Mdina Djedida.
La guerre déclenchée contre le commerce informel se poursuit de manière...timide. En effet, l'opération coup de poing devant avoir lieu dans le marché géant de Mdina Djedida n'a toujours pas eu lieu. Si chez les instances en charge du «nettoiement» des petites tables jonchant les rues ce n'est que question de temps, cela est autrement interprété, notamment par les détenteurs du «vrai» pouvoir dans le marché de Mdina Djedida et de la Bastille, tous deux situés dans le centre-ville d'Oran. Certains de ces détracteurs sont allés jusqu'à croire, tout en le revendiquant, que les services de l'Etat ne peuvent pas s'aventurer dans les entrailles de Mdina Djedida. Idem dans le marché de la Bastille situé dans le centre-ville. Ce dernier, qui pullule des commerçants de la circonstance, ne semble pas constituer l'une des priorités des «chasseurs» de l'informel. En effet, plusieurs localités de la wilaya d'Oran ont été visitées, les faux commerçants de la Bastille continuent à exercer leur «métier», sans se soucier des éventuelles descentes et visites des agents en charge de mettre à plat le commerce informel.
«L'opération, qui a été tout simplement ajournée faute de temps, aura lieu dans les plus brefs délais», a indiqué un responsable dans la municipalité d'Oran ajoutant que «l'emploi du temps des agents devant assainir le commerce local est très chargé ces derniers jours». Et ce dernier d'ajouter que «tous les agents affectés à cette mission ont ouvert plusieurs fronts». Cela laisse croire que le marché d'Oran recèle le plus grand nombre de faux commerçants. Le porte-parole de l'Union générale des commerçants algériens, Tahar Boulenouar, joint par téléphone, a, en ce sens, indiqué que «le commerce informel a trouvé un terrain de pullulement dans la wilaya d'Oran qui regorge du plus grand nombre de faux commerçants». Mettre à plat le commerce informel n'est pas un simple point de vue, notamment dans la wilaya d'Oran. Depuis le début à ce jour, l'opération n'a pas dépassé le seuil des 45%. Ce taux est plus que révélateur de la complexité du dossier ouvert subitement, sauf que jusque-là, aucun incident n'a été signalé. Cela amène à dire que les faux commerçants, qui en fuyant au galop, plient bagages dès que la sentence de quitter les lieux leur est signifiée, sont conscients du niveau de leurs errements en investissant des sommes colossales dans le commerce informel. Mercredi dernier, ce fut le tour du marché de Gambetta qui a, sans avertissement, fait l'objet d'une descente effectuée par les services municipaux. En quittant, sur le champ, les lieux, plusieurs petits marchands n'ont trouvé rien de mieux à faire que de répondre favorablement à la sentence leur ayant été infligée pendant que d'autres ont estimé qu'il aurait été judicieux de les informer avant l'entame de l'opération. Globalement, la traque soudaine lancée contre les faux commerçants n'est pas une mission aisée. Les agents en charge de cette mission quoi qu'accompagnés par les agents de l'ordre, peinent souvent à accomplir leur tache. Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui a pris part, samedi et dimanche derniers, à la visite de travail et d'inspection guidée par le ministre de l'Intérieur Daho Ould Kablia, a, dans son intervention à l'hémicycle d'Oran, indiqué que «nos agents et nos contrôleurs font l'objet d'agressions».
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