Algérie - A la une

La libération nationale, fruit du génie d'un peuple


La libération nationale, fruit du génie d'un peuple
A la mémoire de tous ceux et celles qui sont tombés au champ d'honneur pour le recouvrement de la souveraineté et de la dignité nationales.A la glorieuse Révolution nationale du 1er Novembre 1954 et à son noyau dirigeant, le Front de libération nationale, qui ont su dans l'action révolutionnaire cimenter l'uni-té du peuple algérien et eu le mérite de démontrer que la glorieuse Révolution nationale n'a pas été le fruit du hasard ou d'une quelconque précipitation. Bien au con-traire, elle est le fruit du génie d'un peuple. L'arrivée au pouvoir en Algérie de De Gaulle porté par les militaires, en 1958, dans une situation marquée par la recrudescence des activités de la Révolution qui avait d'emblée misé sur une victoire militaire et pour cela, il accorda à l'armée les pleins pouvoirs et renforça les unités déployées en Algérie en équipements militaires et effectifs. C'était le prélude à une nouvelle tactique de guerre consistant à mettre en ?uvre à partir de 1959, des opérations militaires de grande envergure qui se déroulerent progressivement et méthodiquement sur l'ensemble du territoire Algérien. Il y eut tout d'abord les zones refuges dans l'Oranie (février 1959), «l'opération Courroie» sur la couronne d'Alger (avril à juin 1959), suivie de «l'opération Etincelles» sur le passage du Hodna (juillet 1959), «l'opération Jumelles» (juillet 1959) en Grande Kabylie, «l'opération Rubis» (avril 1960) en Petite Kabylie, «l'opération Pierres précieuses » (septembre 1959 à août 1960) dans le Nord-Constantinois et enfin, de septembre 1960 à avril 1961, se déroula la grande mission des Aurès (Opération Ariege-Dordogne-Charente-Isère). Et à toutes ces opérations s'ajoutent des missions dans l'Atlas saharien. De toutes les manières, Bordj Ménaïel a versé un lourd tribut durant la guerre de libération nationale, et les frères d'armes toujours en vie et qui ont pris de l'âge savent très bien que de Baghla, de Timezrit, de Aïn Skhouna, de Boumissra ,des montagnes avoisinantes, la région de Bordj Menaïel a entendu gémir et vu mourir beaucoup de ses fils afin que l'Algérie acquière son indépendance. Ces moudjahidine, malades pour la plupart, sont là, silencieux, sirotant un café mais chacun d'eux garde en lui des souvenirs pénibles. Bordj Menaïel possède un passé glorieux de par ses hommes et ses femmes, qui ont consenti le sacrifice suprême, de ses villages brûlés et de ses redoutables moudjahidine qui furent des années durant les pires cauchemards des généraux français. Il nous sera certes impossible d'évoquer leur parcours du fait qu'ils se comptent par centaines. Aussi les habitants de la ville de Bordj Menaïel et de toute la région avoisinante éprouvent de la fierté et de l'admiration lorsque la Télevision algérienne diffuse les archives filmées d'une séquence montrant une carte géographique indiquant les points stratégiques des premiers attentats enregistrés par le Front de libération nationale et des premières balles tirées lors du 1er Novembre 1954. Bordj Menaïel est d'ailleurs témoin des sacrifices consentis par toute une région pour que notre pays recouvre dans la dignité son indépendance et comment elle a eu historiquement parlant l'avantage d'être commandée par Krim Belkacem, le grand négociateur des accords d'Evian, de son adjoint et toujours fidèle Amar Ouamrane, du lieutenant Bouiri Boualem, du lieutenant Ziane Louanès, et d'autres valeureux moudjahidine qui sont morts pour la noble cause algérienne.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)