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La LADDH fait le lien avec l'islamophobie



La LADDH fait le lien avec l'islamophobie
Au nom de l'islamophobie, un ressortissant algérien résidant en France a été expulsé vers l'Algérie alors que même son recours est toujours pendant au niveau de la Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg.Au nom de l'islamophobie, un ressortissant algérien résidant en France a été expulsé vers l'Algérie alors que même son recours est toujours pendant au niveau de la Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg.Selon la LADDH, bureau de Chlef d'où il est originaire le concerné, cette « cour a saisi le ministère des Affaires étrangères français pour sursoir à l'application de cette mesure d'extradition jusqu'à l'examen du recours ». Mais en vain.« On n'hésite pas à fouler aux pieds les décisions de la Cour européenne des droit de l'Homme au nom de l'islamophobie », crie au scandale la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme par voie d'un communiqué de presse. Mohamed. A. A. qui a fait l'objet d'une mesure d'extradition du territoire français vers l'Algérie en date du 20 février dernier est finalement arrivé à Alger dans la soirée même et s'est vu conduit par la police des frontières vers une destination inconnue. Son conjoint, de nationalité française, se retrouve du coup dans l'expectative. Mais aussi par ses proches, lesquels se sont mis à sa recherche.« Au bout d'une semaine et après avoir alerté les sûretés de police de daïra de Dar-El-Beida, Bab-Ezzouar, Blida et Aïn-Defla, sa famille vient d'être informée officieusement de sa présence au niveau de la sûreté de wilaya de Chlef », a indiqué la LADDH qui déplore le fait que durant toute une semaine de garde à vue, Mohamed n'ait pas été autorisé à contacter sa famille, ne serait-ce que pour les rassurer et les informer de son lieu de détention.« Ceci constitue une atteinte à un droit fondamental garantie par la constitution Algérienne », a-t-elle rappelé, condamnant également « le non respect flagrant relatif à la durée du garde à vue, chose qui constitue un vice de forme qui frappe de nullité toute la procédure en cours. »La LADDH entend protester fermement « contre les violations des droits élémentaires commises par les autorités françaises » contre les musulmans en général et les ressortissants algériens en particulier et « refuse catégoriquement que ces derniers fassent les frais d'une politique xénophobe post-tuerie de Charlie Hebdo ».Elle déplore par ailleurs la mesure d'extradition « arbitraire » prise par les autorités françaises à l'encontre de Mohamed et ce, « sans mesurer les graves conséquences de cette extradition sur ses enfants et son conjoint, restés en France » et compte saisir l'ambassadeur de France en Algérie pour « protester officiellement contre cette mesure d'extradition au mépris des droits de l'extradé ».« La LADDH va entamer, par le biais de son bureau national, les procédures nécessaires auprès du haut-commissariat au droits de l'Homme et des ONG spécialisées dans la défense des droits de l'Homme », a assuré l'organisation de Zehouane qui exhorte, à l'occasion, les instances, organisations et les associations européennes « soucieuses du respect des droits humains à faire pression sur leurs gouvernements afin de ratifier la convention relative aux droits des émigrés et leurs familles ».Selon la LADDH, bureau de Chlef d'où il est originaire le concerné, cette « cour a saisi le ministère des Affaires étrangères français pour sursoir à l'application de cette mesure d'extradition jusqu'à l'examen du recours ». Mais en vain.« On n'hésite pas à fouler aux pieds les décisions de la Cour européenne des droit de l'Homme au nom de l'islamophobie », crie au scandale la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme par voie d'un communiqué de presse. Mohamed. A. A. qui a fait l'objet d'une mesure d'extradition du territoire français vers l'Algérie en date du 20 février dernier est finalement arrivé à Alger dans la soirée même et s'est vu conduit par la police des frontières vers une destination inconnue. Son conjoint, de nationalité française, se retrouve du coup dans l'expectative. Mais aussi par ses proches, lesquels se sont mis à sa recherche.« Au bout d'une semaine et après avoir alerté les sûretés de police de daïra de Dar-El-Beida, Bab-Ezzouar, Blida et Aïn-Defla, sa famille vient d'être informée officieusement de sa présence au niveau de la sûreté de wilaya de Chlef », a indiqué la LADDH qui déplore le fait que durant toute une semaine de garde à vue, Mohamed n'ait pas été autorisé à contacter sa famille, ne serait-ce que pour les rassurer et les informer de son lieu de détention.« Ceci constitue une atteinte à un droit fondamental garantie par la constitution Algérienne », a-t-elle rappelé, condamnant également « le non respect flagrant relatif à la durée du garde à vue, chose qui constitue un vice de forme qui frappe de nullité toute la procédure en cours. »La LADDH entend protester fermement « contre les violations des droits élémentaires commises par les autorités françaises » contre les musulmans en général et les ressortissants algériens en particulier et « refuse catégoriquement que ces derniers fassent les frais d'une politique xénophobe post-tuerie de Charlie Hebdo ».Elle déplore par ailleurs la mesure d'extradition « arbitraire » prise par les autorités françaises à l'encontre de Mohamed et ce, « sans mesurer les graves conséquences de cette extradition sur ses enfants et son conjoint, restés en France » et compte saisir l'ambassadeur de France en Algérie pour « protester officiellement contre cette mesure d'extradition au mépris des droits de l'extradé ».« La LADDH va entamer, par le biais de son bureau national, les procédures nécessaires auprès du haut-commissariat au droits de l'Homme et des ONG spécialisées dans la défense des droits de l'Homme », a assuré l'organisation de Zehouane qui exhorte, à l'occasion, les instances, organisations et les associations européennes « soucieuses du respect des droits humains à faire pression sur leurs gouvernements afin de ratifier la convention relative aux droits des émigrés et leurs familles ».





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