"La JSK a besoin d'un changement radical"

Liberté : C'est dans la douleur que la JSK a réussi à se maintenir en Ligue 1 cette saison, un commentaire 'Koceila Berchiche : La saison fut rude. Nous étions tout le temps sous pression. On ne souhaitait pas en arriver là, mais le cumul et les mauvais résultats ont complètement sapé la moral des troupes. Dieu merci, nous avons réussi à éviter la catastrophe. Nous sommes arrivés à une situation où nous avons tout abandonné pour réussir à maintenir l'équipe en première division. Cela ne fait pas partie des traditions de la JSK, mais j'espère qu'on évitera pareille situation à l'avenir.Ne pensez-vous pas que le cumul enregistré en matière de versement de salaires est derrière cette mauvaise année, non 'C'est vrai qu'il y a un retard pour le payement de nos salaires, mais cela n'a rien à voir avec ce qui s'est passé durant la saison. Plusieurs clubs en Algérie connaissent la même situation. En tout cas, le président nous a promis de régler ce volet avant la fête de l'Aïd, il faut juste patienter.Mais on laisse entendre que des joueurs menacent de saisir la CRL, qu'en est-il au juste 'À ce que je sache, personne ne l'a fait et je ne pense pas qu'il y ait des joueurs qui vont le faire.Pour certains, vous ne méritez pas vos salaires vu votre prestation médiocre tout au long de la saison...Je suis d'accord qu'on dit que nous n'étions pas à la hauteur cette saison, la JSK n'est pas une équipe qui lutte pour le maintien, mais qu'on nous prive de notre argent, je trouve cela injuste. C'est notre gagne-pain. C'est comme si vous demandez à une personne de travailler gratuitement, est-ce possible ' Nous les joueurs nous sommes des employés avant tout. Et puis nous avons beaucoup sacrifié pour ne pas lâcher cette équipe. Nous faisons confiance à nos dirigeants pour toucher nos salaires, même s'il y a un petit retard. Le mal de la JSK est plus profond.Vous dites que le mal de la JSK est profond, pouvez-vous être plus explicite 'À la JSK il faut une union générale, ce n'est pas normal que seuls le président Hannachi et les joueurs assument l'échec. Il faut une restructuration du club en mettant plus de moyens pour élever le niveau. Le club a besoin de plus de dirigeants et de techniciens, et où chacun assumera la tâche qui lui seraconfiée. Une nouvelle organisation de base à l'image de la JSK.A Médéa, vous vous êtes accroché avec les supporters pour avoir refusé de les saluer 'ça ne s'est pas passé comme vous le dites, c'est vrai que je me suis accroché avec un représentant du comité des supporters. Ce dernier m'a demandé de célébrer le maintien de l'équipe, ce que j'ai refusé, je lui ai fait savoir que c'est indigne que la JSK fête son maintien. La JSK est un club qui célèbre les titres et les trophées. Jouer le maintien est une honte pour une équipe comme la JSK. Voilà tout ce qui s'est passé à Médéa.Le nom de Berchiche est évoqué parmi les libérés de cette fin de saison, vous confirmez 'Rien n'est encore décidé. Je suis en fin de contrat et je n'ai pas encore discuté avec mes dirigeants à propos de mon avenir. Personnellement je n'ai pas encore décidé.Entretien réalisé par : Ahmed ifticen