Algérie - A la une

la grogne des travailleurs de la santé


La trêve aura été de courte durée. Deux syndicats autonomes de la santé reviennent au front social pour réclamer ce qu’ils estiment être leur droit, à commencer par la promulgation de leur statut particulier.


Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a ainsi décidé d’entamer une grève cyclique de trois jours par semaine à partir du 8 novembre. Il motive cette décision «après les engagements non tenus par les différents ministres quant à la promulgation du statut particulier des paramédicaux, le conseil national constate avec regret qu’à ce jour tout n’a été qu’intox et mensonges concernant le règlement définitif du statut particulier», ont souligné les paramédicaux affiliés au SAP dans un communiqué de presse rendu public hier. Le syndicat «exhorte» les pouvoirs publics à prendre au sérieux ce dossier qui serait, à l’en croire, sujet «aux manœuvres de toutes parts pour réduire cette revendication à un simple fait divers». Ils préviennent qu’en dehors de la promulgation du statut tel qu’il a été cosigné avec le ministère de la Santé, aucune concession ne sera faite.


Le ton est tout aussi ferme du côté du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). La section santé du Snapap menace de recourir à la manière forte pour faire entendre sa voix. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, les travailleurs de la santé publique égrènent un chapelet de revendications non satisfaites par le département de tutelle. Un sit-in devrait être tenu par les travailleurs de la santé affiliés au Snapap, jeudi 28 octobre, devant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ils entendent ainsi dénoncer la détérioration du pouvoir d’achat, la distinction dans les primes entre les travailleurs du secteur, la fermeture des portes du dialogue ainsi que le non-respect de la liberté syndicale. Surtout, ils se plaignent du retard dans la promulgation du statut particulier, dont les contours restent, d’après eux, encore flous.
A.B.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)