La grogne

Selon les travailleurs de l'Office du complexe olympique (OCO), rencontrés sur les lieux lors de notre passage au stade du 5 Juillet, les travaux n'ont toujours pas été réceptionnés officiellement et définitivement par le maître de l'ouvrage, soit le ministère de l'Habitat et de la Ville, qui a pris en charge la réalisation du projet. Toujours selon les travailleurs, il y a eu malfaçon dans certains endroits, notamment au niveau de certaines passerelles menant vers les tribunes supérieures (voir la photo ci-contre) qui auraient pris un coup en raison du passage d'engins lourds. D'ailleurs, les ouvriers de la société chinoise ont placé des échafaudages depuis quelques jours pour contenir la structure et procéder à des travaux de confortement. Par ailleurs, les mêmes travailleurs ne comprennent pas pourquoi les agents de l'OCO assurent la maintenance de certains travaux, comme la nouvelle pelouse, alors que c'est une société engagée à cet effet, en l'occurrence Végétal Design, qui est censée le faire et durant la garantie de 24 mois. Le personnel de l'OCO, apparemment remonté contre la gestion du directeur général, s'interroge sur qui paiera la facture énergétique du village des loisirs, installé durant presque tout l'été dans l'enceinte de l'office, d'autant que cette facture s'annonce salée vu la consommation importante, y compris de certaines gargotes placées dont une appartenant à un parent d'une responsable du MJS, nous dit-on. De même que pour la gratuité de l'entrée au stade pour la rencontre UNSMH-NAHD, les travailleurs dénoncent cette décision alors que leur établissement (un EPIC) a besoin de faire des bénéfices sur la billetterie, sachant déjà que la direction de l'OCO n'a pas encore l'intention d'augmenter le prix du ticket alors que de gros investissements ont été consentis par l'Etat pour la réhabilitation de cette infrastructure.