Algérie - Revue de Presse

La grève des producteurs de lait se poursuivant à Oran



Trois autres unités ferment leurs portes Selon des sources responsables à la direction du Commerce, 3 des 6 unités de production de lait ont cessé de fonctionner, privant de la sorte la population de ce produit de large consommation. Il s’agit d’unités d’Oued Tlelat, d’Es-Sénia et d’Aïn El-Beïda. De mêmes sources, on apprend que l’unité Oued Tlélat fournissait quotidiennement, à elle seule, 60000 litres de lait. Les 3 unités ne produisant plus, les stocks des 3 autres implantées à Hassian Toual, Es-Sénia et Oued Tlelat ont été épuisés. Face à cette situation, elles se sont approvisionnées en poudre auprès des wilayas limitrophes afin de répondre à la demande et continuer à produire, l’entreprise Giplait ayant cessé de leur fournir le produit. A ce sujet, la direction du Commerce a saisi sa tutelle pour l’informer de l’épuisement des stocks de ces 3 unités de production qui livraient 90000 litres/jour mais dont la production a baissé de 80% en raison de l’amenuisement des stocks et de l’absence du soutien au lait promis par le ministère, à partir du mois de juin prochain. Selon certaines indiscrétions, confrontées à de telles difficultés, ces unités pourraient elles aussi cesser de produire du lait ainsi que ses dérivés du fait que le prix de revient du litre dépasse les 30 dinars. Pour régler le problème, il est question de la création d’une caisse de compensation des producteurs qui se substitueront à Giplait dans l’importation de la poudre de lait. Des quotas leur seront fixés pour les quantités de lait contenant de la matière grasse à hauteur de 28% et celui qui n’en contient pas. C’est sur cette base que seront être calculées les indemnisations. La situation ayant évolué dans le mauvais sens et le ministère qui s’est engagé à résoudre le problème tardant à le faire, les producteurs continuent à subir des pertes. Ainsi, leurs stocks épuisés et n’ayant plus de poudre, ils poursuivent leur grève. Mettant à profit cette situation, certains producteurs ont augmenté ou multiplié les prix, notamment de la poudre. A la direction du commerce, on explique que concernant ce produit, le marché obéit à la loi de l’offre et de la demande, c’est à dire, qu’il est libre. Ceci en l’absence de textes fixant la marge bénéficiaire, carence que les spéculateurs ont mise à profit pour imposer leurs propres prix. Sifi F.
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