Algérie - Revue de Presse



La danse des requins persiste avec sa fureur et ses desseins pervers. La chasse aux assiettes foncières et aux terres agricoles impose encore sa détestable actualité. Le tissu végétal s?étiole et s?appauvrit. Arbres, bosquets, plantes sont arrachés avec frénésie pour céder la place à la marée noire. Ciment et béton gagnent du terrain. On achève bien l?environnement, la verdure qui, en d?autres latitudes, sont protégés, mis à l?abri des convoitises par une législation draconienne et vigilante. Le cri de cet élu de Birkhadem est pathétique, voire même dramatique. Il sonne comme une ultime tentative qui implore une riposte adéquate. Derrière son ultimatum se profile un spectre hideux. Si rien n?est fait, sa commune aura consommé jusqu?à l?anéantissement définitif son potentiel foncier. Etrange destin d?un pays, qui n?arrive plus à sauvegarder son capital le plus précieux. Il faut rappeler, puisque l?occasion fait le larron, que pareil acharnement contre la terre nourricière sévit partout et depuis bien longtemps déjà. La presse en a fait ses choux gras. La terre « fout le camp », devant l?avancée du béton. Elle est bannie par la bêtise et un sentiment de pusillanimité. Il est loin le temps où les Algériens s?attelaient avec la foi du charbonnier, à reboiser, à planter des arbres pour renforcer son capital forestier et sylvicole. L?heure était à la mobilisation. Devant la gangrène, d?aucuns tentent d?arrêter la folie, de réagir devant ce scandale à répétition que rien ne semble juguler. On en paie déjà le prix. Il reste à espérer que devant les faits, des ripostes sévères et efficaces mettront fin au jeu nauséabond de la course derrière le lot de terrain. Tant d?inanité désespère. A l?évidence.

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