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La fuite en avant d'Ould Abbès



Le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbès, semble avoir définitivement mis une croix sur la plus haute instance du parti,le comité central (CC) en l'occurrence, puisqu'il fait en sorte d'ignorer jusqu'à l'existencede cette instance.Le secrétaire général du parti du FLN, Djamel Ould Abbès, semble avoir définitivement mis une croix sur la plus haute instance du parti,le comité central (CC) en l'occurrence, puisqu'il fait en sorte d'ignorer jusqu'à l'existencede cette instance.
A preuve il n'en parle presque jamais, surtout ces derniers temps, se contentant de mener en solo les affaires duvieuxparti . Pas plus tard qu'avant-hier, et à partir de la wilaya d'Aïn Defla, Ould Abbès a soigneusement évité d'évoquer la question de la session du CC alors que cette dernière est au centre de toutes les tensions au sein du parti.Mais, comme à son habitude, il s'est largement épanché sur la question du 5e mandatpour Bouteflika qu'il a changé pour la formule"poursuite de la mission".
En effet OuldAbbès précise qu'il "ne faut pas parler de candidature mais de poursuite de la mission. Il faut, saisir la nuance" a indiqué Ould Abbès à l'adresse des journalistes lors d'une conférence de presse durant laquelle il a révélé avoir saisi le Président par écrit. "Nous avons saisi Monsieur le Président de laRépublique par un long courrier avec les motions (de soutien) des 48 wilayas et des 120 mouhafeds,au nom des 700.000 adhérents, pour exprimer le souhait de toute la base militante de voir le
Président poursuivre sa mission à la tête de l'Etat. Le courrier est chez lui, le dernier mot lui revient. Il n'a pas encore répondu. Quand il répondra, on vous appellera et on vous le dira" a- t-il précisé ne dérogeant pas, ainsi, à une règle qu'il s'est imposée ces derniers temps consistant à faire l'apologie du chef de l'Etat et la nécessité qu'il se représente lors de la prochaine élection présidentielle, prévue au printemps de l'année 2019.
Il fait de cette question de la candidature deBouteflika pour un nouveaumandat, c'est-à-dire le 5e, un cheval debataille politique. Il veut ainsi impressionner tous ses détracteurs au sein du FLN, ce d'autant qu'il n'a eu de cesse d'expliquer nombre de sesdécisions par des instructions venues d'en haut. Comme quoi il bénéficie du soutien indéfectible du president du parti, quin'est autre que le Président Bouteflika.
Pourtantcette tactique pour neutraliser sesopposants est loin d'être payante puisque le cercle de ses détracteurs ne cesse d'aller grandissant. En effet de très larges pans du FLN sont entrain de se liguer contre lui et force est de reconnaître qu'en refusant de convoquerune session du CC, Ould Abbès leur donne un argument en béton. Car la non convocation de cette instance est antistatutaire et va donc à l'encontre des règles internes du FLN. OuldAbbès, qui est à la tête du parti depuis le mois d'octobre 2016, n'a jamais réuni le CC alorsque les statuts du parti stipulent noir sur blancque cette instance tient une session chaqueannée.
Violant cette disposition statutaire Ould Abbès n'en fait qu'a sa tête car il n'ignore pas que cette session du CC pourrait lui être fatale. Ses détracteurs sont en effet plus que jamais décidés à l'évincer et lui faire subir le même sort que celui d'Abdelaziz Belkhadem. C'est pourquoi Ould Abbès poursuitinlassablement sa fuite en avant. Mais
A preuve il n'en parle presque jamais, surtout ces derniers temps, se contentant de mener en solo les affaires duvieuxparti . Pas plus tard qu'avant-hier, et à partir de la wilaya d'Aïn Defla, Ould Abbès a soigneusement évité d'évoquer la question de la session du CC alors que cette dernière est au centre de toutes les tensions au sein du parti.Mais, comme à son habitude, il s'est largement épanché sur la question du 5e mandatpour Bouteflika qu'il a changé pour la formule"poursuite de la mission".
En effet OuldAbbès précise qu'il "ne faut pas parler de candidature mais de poursuite de la mission. Il faut, saisir la nuance" a indiqué Ould Abbès à l'adresse des journalistes lors d'une conférence de presse durant laquelle il a révélé avoir saisi le Président par écrit. "Nous avons saisi Monsieur le Président de laRépublique par un long courrier avec les motions (de soutien) des 48 wilayas et des 120 mouhafeds,au nom des 700.000 adhérents, pour exprimer le souhait de toute la base militante de voir le
Président poursuivre sa mission à la tête de l'Etat. Le courrier est chez lui, le dernier mot lui revient. Il n'a pas encore répondu. Quand il répondra, on vous appellera et on vous le dira" a- t-il précisé ne dérogeant pas, ainsi, à une règle qu'il s'est imposée ces derniers temps consistant à faire l'apologie du chef de l'Etat et la nécessité qu'il se représente lors de la prochaine élection présidentielle, prévue au printemps de l'année 2019.
Il fait de cette question de la candidature deBouteflika pour un nouveaumandat, c'est-à-dire le 5e, un cheval debataille politique. Il veut ainsi impressionner tous ses détracteurs au sein du FLN, ce d'autant qu'il n'a eu de cesse d'expliquer nombre de sesdécisions par des instructions venues d'en haut. Comme quoi il bénéficie du soutien indéfectible du president du parti, quin'est autre que le Président Bouteflika.
Pourtantcette tactique pour neutraliser sesopposants est loin d'être payante puisque le cercle de ses détracteurs ne cesse d'aller grandissant. En effet de très larges pans du FLN sont entrain de se liguer contre lui et force est de reconnaître qu'en refusant de convoquerune session du CC, Ould Abbès leur donne un argument en béton. Car la non convocation de cette instance est antistatutaire et va donc à l'encontre des règles internes du FLN. OuldAbbès, qui est à la tête du parti depuis le mois d'octobre 2016, n'a jamais réuni le CC alorsque les statuts du parti stipulent noir sur blancque cette instance tient une session chaqueannée.
Violant cette disposition statutaire Ould Abbès n'en fait qu'a sa tête car il n'ignore pas que cette session du CC pourrait lui être fatale. Ses détracteurs sont en effet plus que jamais décidés à l'évincer et lui faire subir le même sort que celui d'Abdelaziz Belkhadem. C'est pourquoi Ould Abbès poursuitinlassablement sa fuite en avant. Mais
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