Algérie

«La France est «reconnaissante» à l'Algérie»


La France est «reconnaissante» à l'Algérie pour avoir accueilli la cérémonie de béatification des 19 religieux de l'Eglise catholique d'Algérie victimes du terrorisme, a indiqué le Quai d'Orsay.Le communiqué transmis par l'ambassade de France à Alger à notre rédaction a ajouté, je cite : «La France est reconnaissante à l'Algérie d'accueillir cette cérémonie de béatification qui sera l'occasion de célébrer le message de paix, de fraternité et de tolérance que continuent de nous inspirer l'engagement et le sacrifice de ces hommes et de ces femmes», a précisé vendredi la porte-parole du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Agnès von der Muhll. La France, poursuit la porte-parole, «rend hommage à la nation algérienne qui a su s'engager sur le chemin de la paix et de la réconciliation, soulignant que c'est la raison pour laquelle le secrétaire d'Etat auprès du MAE, Jean-Baptiste Lemoyne, participe également ce samedi à la Grande mosquée Ibn Badis, à l'hommage qui sera rendu aux 114 imams algériens assassinés par des groupes terroristes durant la décennie noire.
Parmi les 19 religieux, quinze sont d'origine française. Tous ont été tués par des groupes terroristes de 1994 à 1996. Parmi eux figurent les sept moines de Tibhirine (Médéa) assassinés par des membres du GIA, rappelle-t-on. Hier dimanche, l'église de Lyon a consacré «Le jour du Seigneur» aux 19 religieux musulmans-chrétiens assassinés lors de la décennie noire. La messe a été retransmise en direct sur les écrans de la Chaîne française «France2». «Ceux qui ont tués les moines trappistes et les religieux français ont également assassinés près de 200 mille Algériens durant cette tragédie», a déclaré le prêtre qui a officié la messe du Dimanche. Un documentaire sur la cérémonie de béatification organisée samedi à Oran a précédé la retransmission de la messe du Jour du Seigneur. Pour rappel, les sept moines et les religieux européens ont été assassinés par les groupes armés durant les années 1990.
Malgré la revendication du groupe Armé Islamique (GIA) d'avoir assassiné les moines, certaines parties ont tout fait pour disculper les criminels. Les ennemis de l'Algérie ont même tenté de «Noircir» l'image des forces de sécurité algériens, indiquant que les moines auraient été tués, selon eux, à la suite d'une bévue des forces de sécurité. Pourtant, quelques heures seulement après avoir exécuté les malheureux moines, ce sont les criminels du GIA eux-mêmes qui ont revendiqué cet assassinat. Les sanguinaires et par le biais de leur journal de propagande «Al Ansar» N°44, ont annoncé qu'ils ont tué les sept moines, retenus en otage. Des ex-terroristes approchés par des médias étrangers ont également donné des témoignages sur l'assassinat des moines.
C'est le cas de l'hebdomadaire Marianne et plusieurs quotidiens, presse parlée et écrite dont la Chaîne française France 3. Des extraits de témoignages saisissants de ces terroristes, dont celui de Hassan Hattab, ancien membre du GIA et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) affirmant que Djamel Zitouni, son rival parmi la chefferie du maquis terroriste, l'a appelé pour lui dire : «Je t'informe que j'ai tué les moines ce matin». Il rapporte également les aveux d'Abou Imen, dernier geôlier des moines assassinés, qui a assisté à leur décapitation.
Abou Mohamed, émir du GIA, affirme, quant à lui, que «Zitouni a pris la décision de se débarrasser des moines. Il n'était pas facile de prendre leur corps en entier, alors, ils les ont décapités», ajoutant, qu' «ils ont enterré les corps dans les montagnes de Bouguara. Et moi, j'ai emmené les têtes dans une voiture pour les jeter sur la route». L'hebdomadaire révèle également que l'enlèvement des moines devait permettre au GIA, qui réclamait en échange, la libération d'Abdelhak Layada. Aujourd'hui, les masques sont définitivement tombés, le monde entier sait «Qui tue qui» et que l'Algérie a été le premier pays qui a vaincu le terrorisme et ce, grâce aux forces de sécurité, tous corps confondu.


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