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La formation professionnelle, l'autre alternative



La formation professionnelle, l'autre alternative
Les candidats qui ont échoué au baccalauréat (450.000) peuvent s'orienter vers la formation professionnelle. S'exprimant, hier, au forum d'El Moudjahid, le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a indiqué que son département offre « beaucoup de possibilités » en termes de formation à travers la décentralisation des filières trop sollicitées et l'augmentation des offres de formation des candidats de niveau de 3e AS. Il sera, aussi, question de renforcer les capacités d'accueil du secteur pour la formation en BTS. En optant pour la formation professionnelle, la chance de trouver un emploi est grande. Selon le ministre, sur 10 diplômés de formation professionnelle, 7 arrivent à trouver un emploi en 6 mois. Mebarki a précisé qu'une étude réalisée en 2016 par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes a démontré que plus de 60% des porteurs de projets sont issus de la formation professionnelle. Il a ajouté qu'une autre étude réalisée par l'Agence nationale de l'emploi a démontré que 700 demandeurs d'emploi sur 1.000 issus de la formation professionnelle sont insérés six mois après le dépôt de leur demande d'emploi. Mebarki a affirmé que la formation professionnelle intéresse également les bacheliers et les licenciés, particulièrement pour les formations en BTS. Le ministre a indiqué que l'année dernière, son secteur n'a pas pu répondre à la demande concernant certaines formations comme l'audiovisuel. Le représentant du gouvernement a rappelé la politique de son secteur, soutenant qu'il ?uvre à adapter de façon continuelle ses formations aux besoins de l'économie nationale et d'établir une relation privilégiée et directe entre le secteur et l'économie. Raison pour laquelle, a-t-il expliqué, des partenariats ont été initiés avec des leaders économiques dans leur domaine d'activité tels Schneider-Electric dans les spécialités de l'électricité et l'énergie, le ministère de la Poste et des TIC dans les technologies de l'information, ou encore Cosider dans les métiers du bâtiment. L'invité d'El Moudjahid dit tout le bien qu'il pense de l'enseignement professionnel. D'après lui, celui-ci doit trouver sa place dans les différents cursus de formation existants. Mais pour cela, il a fait savoir qu'il faut d'abord mettre en place des passerelles entre l'enseignement général et l'enseignement professionnel et entre l'enseignement professionnel dispensé au niveau des établissements de formation professionnelle et celui assuré à l'intérieur de l'université.
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