La formation professionnelle

Si pour un passé récent, seuls sont les exclus de l'enseignement qui y étaient «orientés», désormais la formation professionnelle se targue d'être une voie sûre vers l'acquisition d'un diplôme, d'un métier.Jusque là les centres ou instituts de formation ont planché sur des spécialités classiques et des formations dirigées vers la résidentielle diplomante. Désormais, l'option est orientée davantage vers l'apprentissage. Un mode qui devrait être déployé à la hauteur de 70 % à l'échelle nationale. En terme de chiffre, la direction de formation professionnelle de Béjaia compte 30 centres dont 2 instituts, et 4 annexes à une capacité de 16 000 stagiaires, tous mode confondu, pour 8 100 places pédagogiques.Pour la rentrée de fevrier dont les portes ouvertes sont lancées un peu partout, elle compte maintenir le cap sur l'apprentissage dont elle est leader avec 58%. Un mode pour lequel elle réserve quelque 119 spécialités ; contrairement à la résidentielle qui garde ses 58 spécialités et 23 branches. Pour cette rentrée, en plus de l'artisanat, BTP, et métier manuel ; le paquet est mis sur l'agro-alimentaire qui est une aubaine pour la wilaya qui en est un pôle d'excellence, tout un centre est spécialisé dans ce domaine à Taskeriout.Il va sans dire qu'en plus de ces modes, il existe encore la formation passerrelle, les cours du soir,...désormais, la formation à la carte et d'autres branches développées dans ce secteur qui n'est plus du reste un moyen d'acquérir ou actualiser des connaissances du domaine professionnel, mais désormais, des options de plus en plus choisies par des jeunes qui parfois la préfèrent à l'option universitaire.Reste que les structures de la D.F.P. évoluent très lentement, leurs machines se voient dépassées, et le mode d'accueil reste à relever pour donner à ce secteur toute la force qu'il exige pour y être ce moteur d'une économie appelée à répondre à un besoin national, et y être cet après pétrole. Remous au CFPA d'Ouzellaguen La section syndicale du CFPA Ouzellaguen monte au créneau pour dénoncer la gestion opaque du directeur, du comptable, et de l'intendant.Le syndicat qui dénonce outre les absences du directeur, laisse libre cour à l'agent comptable de s'y suppléer tout en commettant des irrégularités. C'est à ce propos que le syndicat, à travers une déclaration rendue publique, exige une audit ministerielle et à travers une AG, a décidé d'une grève cyclique jusqu'à la mise en ?uvre des points réclamés dans la déclaration.