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La Finlande honore Constantine par deux ouvrages scientifiques



La Finlande honore Constantine par deux ouvrages scientifiques
Deux anciens ouvrages de l'explorateur remis à la bibliothèque centrale, en guise de reconnaissance de l'histoire antique de la ville.La bibliothèque centrale de l'université Mentouri de Constantine, a accueilli jeudi dernier l'exposition SARAB, ou mirage en français; une exposition organisée par l'ambassade de Finlande en Algérie pour mettre la lumière sur George August Wallin, explorateur et linguiste finlandais, spécialiste des dialectes et la culture arabe. L'événement qui entre dans le cadre de la manifestation, Constantine capitale de la culture Arabe signe la deuxième collaboration entre l'ambassade de Finlande et l'université Mentouri.Son excellence, Madame l'ambassadeur, Hannele Voionmaa qui a donné une communication autours des travaux de l'érudit finlandais avant le début de l'exposition, a tenu à remettre deux ouvrages anciens de l'explorateur à la bibliothèque centrale, en guise de reconnaissance de l'histoire antique de la ville du cheikh Abdel Hamid Ben Badis.Le premier livre, est un recueil de poèmes bédouins anciens qui sont en voie de déperdition. «C'est un vrai trésor ce recueil de poésie millénaire, que je tiens à transmettre, à votre bibliothèque», a précisé l'ambassadeur. Le deuxième est un livre manuscrit, en deux volumes utilisé comme référence dans le domaine de la médecine en Europe mais aussi en Orient.L'ambassadeur a également émis le souhait de voir le travail de G.A.Wallin, se perpétuer par des chercheurs algériens, surtout en ce qui concerne la collecte des poèmes oraux. George Augustin Wallin (1811-1852), ou «Abd el wali» comme le dénommé les gens du Sud lors de ses voyages dans le désert, s'est forgé une identité islamique qui lui a permis de voyager à l'aise pendant 7 années de 1843 et 1849, en Egypte, au Sinaï, dans la péninsule arabique, en syro-palestine et en Perse.L'objectif scientifique de ces voyages était de rassembler de la documentation sur les dialectes arabes, et par la même occasion, découvrir sur place la culture islamique et les groupes de population. C'était l'élève de cheikh Muhammed Ayyad al-Tantawi à l'université de Saint-Petersburg. Décédé à l'âge de 40 ans, il est considéré comme figurant parmi les rares personnes à avoir réussi a vivre parmi les arabes et à adopter la culture islamique.


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