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La feuille de route du développement local établie


La feuille de route du développement local établie
Récemment installé, le nouveau wali a organisé avant hier une rencontre avec la presse locale, où il a été question d'évoquer les dysfonctionnements soulevés dans différents secteurs et les moyens d'y remédier, en tenant à préciser que la presse «est grandement partie prenante dans le développement».Face aux projets qui peinent à voir le jour, l'orateur a, dès le début, brandi le spectre de la crise économique qui touche le pays. De ce fait, il appelle les citoyens à en prendre acte et à s'impliquer davantage pour en atténuer les retombées. La dégradation de l'environnement, les constructions illicites et la ruralisation de la ville sont d'autres thèmes sur lesquels le premier responsable est revenu pour inciter les citoyens à plus de civisme. «Nous sommes en train d'élaborer une feuille de route en coordination avec le mouvement associatif et la société civile dans le but de consolider les liens et la crédibilité entre responsables et administrés. Car, le citoyen peut comprendre que les caisses sont vides, mais ne tolère pas le mensonge et la tergiversation». L'investissement et le foncier industriel, un autre volet épineux évoqué, où seulement 45 dossiers ont été validés par la commission de wilaya. A ce propos, il dira : «Nous tenons à organiser périodiquement des rencontres avec les investisseurs pour les accompagner et les former aussi.
En contrepartie, ils devront nous présenter des cahiers des charges fiables, avec comme priorité l'absorption du chômage et le nombre de postes d'emploi à créer, tout en respectant les délais de réalisation. Il faut qu'il y ait des études fiables sur les projets et les créneaux d'investissement, et ce, en fonction des besoins de la région ou du pays s'il s'agit d'un projet de dimension nationale. La crise économique est là et il s'agit de faire bon usage de chaque sou», n'a-t-il eu de cesse de réitérer. Pour ce qui est de l'agriculture, touchée de plein fouet par la sécheresse et la baisse des débits des nappes phréatiques et des barrages, M. El Afani indique qu'une station d'épuration sera incessamment mise en service pour l'irrigation des milliers d'hectares par cette eau, qui s'avère riche et fertilisante de par sa teneur en matières organiques mieux que l'eau du barrage traitée au chlore. L'AEP, l'éducation, le sport, le logement, la culture... d'autres thèmes qui n'ont pas été omis dans cette rencontre. Mais c'était la relation entre la presse et l'administration qui était à l'ordre du jour. «Je vous répète que la presse est partie prenante dans la roue du développement. Je n'ai jamais émis un démenti ou un avertissement à l'adresse d'un journaliste, j'ai instruit tous les directeurs de l'exécutif de réserver le meilleur accueil possible aux journalistes pour les informer. Je suis démocrate et je suis pour la liberté de la presse. J'accepte toutes les critiques constructives, à condition que cette presse soit objective loin de la calomnie, pour autant je n'apprécie pas les caresses qui vont dans le sens du poil», conclut-il. Autrement dit, on n'avance pas sans esprit critique.


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