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La Fédération des agences immobilières s'insurge



La Fédération des agences immobilières s'insurge
La Fédération nationale des agences immobilières monte au créneau. La destruction des constructions inachevées va jeter des milliers de familles à la rue. La solution serait plutôt dans la traçabilité de ces constructions.La Fédération nationale des agences immobilières monte au créneau. La destruction des constructions inachevées va jeter des milliers de familles à la rue. La solution serait plutôt dans la traçabilité de ces constructions.Abdelhakim Aouidat, président de la FNAI n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer la méthode par laquelle les autorités ont décidé de règler le problème des constructions non achevées. "L'application de cette loi va renforcer les barons de l'informel qui contrôlent déjà le marché de l'immobilier".En effet, la loi 08-15 relative à la conformité de constructions fait des sceptiques où l'un des experts en immobilier estime que "le désir de régulariser les constructions non achevées est louable mais la méthode est techniquement et juridiquement impossible à réaliser". Pour eux, c'est le sort de milliers de familles qui est en jeu dès lors que ces derniers ne peuvent compléter en un temps donné leurs bâtis. Ils peuvent donc se trouver dans la rue si cette décision est appliquée et que l'Etat devra probablement revoir.Le président de la Fédération des agences immobilières constate que "cette loi implique une baisse du nombre des biens susceptibles d'être en vente ou loués. Cela provoquera une hausse des prix et des difficultés de renouvellement de contrats de location pour beaucoup". Pour la plupart de ces professionnels de l'immobilier, l'une des solutions serait celle "de la traçabilité de tous les transactions immobilières par le biais des agents immobiliers".Mais là il faut reconnaître qu'il y a des lacunes puisque beaucoup échappent au circuit officiel de ces transactions. Cela a fini par créer un tel désordre que les prix des vente ou de location de ces biens immobiliers inachevés sont aléatoires et soumis à la logique de l'informel. Les agents immobiliers sont eux victimes d'ostracisme du moment que les propriétaires de ces constructions ne recourent pas à une agence pour une quelconque transaction.De l'autre côté, le ministère de l'Habitat semble ne pas reculer pour sa décision et l'inscrit d'ailleurs dans la durée. Abdelmadjid Tebboune a réitéré que son département ne cherche pas à démolir illico presto ces constructions mais a donné suffisamment de temps aux propriétaires pour régulariser leur situation.Il faut rappeler que la loi sur la conformité des constructions devait prendre effet à partir de août 2012 mais pour des raisons de retard, cette décision a été appliquée de manière irréversible depuis le mois d'août dernier. Jusque-là, on ignore le nombre de constructions détruites et tout porte à croire que les propriétaires n'ont plus de choix.Il se pose ainsi un autre problème qui est celui du manque de moyens financiers que certains propriétaires n'ont pas manqué de signaler pour finir leurs "carcasses" ou leur constructions en chantier depuis des années. Et là encore, le département de Tebboune se dit favorable à des traitements de cas à condition de fixer une échéance ferme pour achever la construction.Abdelhakim Aouidat, président de la FNAI n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer la méthode par laquelle les autorités ont décidé de règler le problème des constructions non achevées. "L'application de cette loi va renforcer les barons de l'informel qui contrôlent déjà le marché de l'immobilier".En effet, la loi 08-15 relative à la conformité de constructions fait des sceptiques où l'un des experts en immobilier estime que "le désir de régulariser les constructions non achevées est louable mais la méthode est techniquement et juridiquement impossible à réaliser". Pour eux, c'est le sort de milliers de familles qui est en jeu dès lors que ces derniers ne peuvent compléter en un temps donné leurs bâtis. Ils peuvent donc se trouver dans la rue si cette décision est appliquée et que l'Etat devra probablement revoir.Le président de la Fédération des agences immobilières constate que "cette loi implique une baisse du nombre des biens susceptibles d'être en vente ou loués. Cela provoquera une hausse des prix et des difficultés de renouvellement de contrats de location pour beaucoup". Pour la plupart de ces professionnels de l'immobilier, l'une des solutions serait celle "de la traçabilité de tous les transactions immobilières par le biais des agents immobiliers".Mais là il faut reconnaître qu'il y a des lacunes puisque beaucoup échappent au circuit officiel de ces transactions. Cela a fini par créer un tel désordre que les prix des vente ou de location de ces biens immobiliers inachevés sont aléatoires et soumis à la logique de l'informel. Les agents immobiliers sont eux victimes d'ostracisme du moment que les propriétaires de ces constructions ne recourent pas à une agence pour une quelconque transaction.De l'autre côté, le ministère de l'Habitat semble ne pas reculer pour sa décision et l'inscrit d'ailleurs dans la durée. Abdelmadjid Tebboune a réitéré que son département ne cherche pas à démolir illico presto ces constructions mais a donné suffisamment de temps aux propriétaires pour régulariser leur situation.Il faut rappeler que la loi sur la conformité des constructions devait prendre effet à partir de août 2012 mais pour des raisons de retard, cette décision a été appliquée de manière irréversible depuis le mois d'août dernier. Jusque-là, on ignore le nombre de constructions détruites et tout porte à croire que les propriétaires n'ont plus de choix.Il se pose ainsi un autre problème qui est celui du manque de moyens financiers que certains propriétaires n'ont pas manqué de signaler pour finir leurs "carcasses" ou leur constructions en chantier depuis des années. Et là encore, le département de Tebboune se dit favorable à des traitements de cas à condition de fixer une échéance ferme pour achever la construction.
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