Algérie - A la une

La dernière entourloupe de Medaouar



«Mon idée sera celle du BF, puisque je leur ai fait ma proposition. C'est un projet, la LFP doit 2 ans de droits TV à l'EPTV. C'est l'occasion de parler avec les responsables de la télévision et de les pousser à nous donner cet argent. Les clubs ont déjà perçu des avances, et je propose que ce test PCR soit négocié d'une manière globale pour les 20 clubs, afin que le coût total soit abordable. Certains ont parlé de 70 à 80 milliards, alors qu'ils ne savent même pas ce que c'est un test PCR». Celui qui parle n'est autre que le président de la LFP. Tout heureux d'annoncer que le championnat de Ligue 1 reprendra le week-end prochain, Abdelkrim Medaouar donne la manière avec laquelle son instance va «financer» une partie du protocole sanitaire imposé aux clubs de la L1. Adepte du dogme «par le peuple et pour le peuple», l'ancien dirigeant de l'ASO Chlef n'invente absolument rien puisque ce sont toujours les clubs, via les subventions publiques ou les apports de leurs sponsors, qui financent tout. Les frais d'engagement et les fortes amendes imposées par la CD/LFP. La LFP ne paie pratiquement rien de sa trésorerie. Elle-même est financée par quelques «réserves de change» dégagées par la FAF «très engagée» à soutenir les ligues en faillite, de même que celles qui ne le sont pas. Medaouar précise bien que l'instance qu'il dirige n'a reçu aucun des droits TV que lui doit l'EPTV pour expliquer les modestes ressources de sa ligue. Une structure qui offre des miettes aux différents lauréats de ses challenges mais qui ne privent de payer certains de ses employés au prix fort. Désormais, seul maître à bord, grâce à une dérogation de la FAF qui l'autorise à prolonger son mandat à la tête de la LFP, Medaouar se permet quelques idées-lumières. En faisant preuve d'un génie esbroufe. Financer l'échec par l'argent public, l'EPTV n'a d'entité économique rentable que le nom, c'est le contribuable et le contribuable seul qui paie la note. Et Medaouar ne manque pas de le rappeler en frappant à la bonne porte pour «restaurer» les déficits. «Nous appelons les autorités, que ce soit les P/APC, les wilayas ou le MJS, à nous aider», disait-il vendredi sur les ondes de la Radio nationale.M. B.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)