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«La crise que nous vivons est liée au marché mondial du pétrole»



«La crise que nous vivons est liée au marché mondial du pétrole»
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia est revenu, hier, à Tizi Ouzou, sur la crise financière que traverse l'Algérie qui n'est pas, a-t-il dit, une affaire créée par les algériens, ni une affaire créée entre le pouvoir et l'opposition ou entre les dirigeants.«La crise que nous vivons est liée au marché mondial du pétrole et qui touche tous les pays pétroliers dont le Venezuela qui dort sur une mer de pétrole et l'Arabie Saoudite qui a fini par emprunter 150 milliards de dollars», a indiqué M. Ouyahia. S'exprimant lors d'un meeting électoral animé à la maison de la culture Mouloud Mammeri, Ahmed Ouyahia a estimé que sans le financement non-conventionnel, les salaires, les pensions et les retraites n'auraient pas pu être versées ce mois de novembre. Saluant, au passage, «les mesures» prises par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour sortir de la crise financière que traverse l'Algérie. Depuis le 22 octobre, a poursuivi M. Ouyahia, l'Etat est en mesure de verser les salaires, de rembourser les dettes en suspens des entrepreneurs, d'assurer le budget des APC et autres dépenses alors qu'elle en était incapable auparavant en raison de la chute des cours de pétrole. Lors de son discours prononcé en Kabyle devant une assistance nombreuse, le SG du RND n'a pas manqué de charger ses détracteurs, ceux qui s'étaient opposés au recours au financement non-conventionnel. «Nous avons entendu certains critiquer le recours à la planche à billets ou financement non-conventionnel et chacun allait de son histoire. Il est même arrivé le jour où la secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), que je salue au passage, est d'accord avec le FMI sur le dos de l'Algérie», a poursuivi M Ouyahia. Le financement non-conventionnel a encore argumenté l'hôte de la ville des Genêts, est un prêt que la Banque Centrale versera à l'Etat, ce que ce dernier payera dans 20 ou 30 ans, c'est-à-dire, a-t-il indiqué sous un tonnerre d'applaudissements, ce sont nos enfant ou nos petits enfants qui vont rembourser. Sur un autre registre, M. Ouyahia a insisté sur la nécessité de préserver la stabilité du pays, rappelant, le long chemin parcouru et les lourds sacrifices consentis par des hommes et des femmes pour qu'aujourd'hui, l'Algérie retrouve la paix et la stabilité. Evoquant le prochain scrutin, les locales de jeudi prochain, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a affirmé que sa formation a présenté des candidats, compétents et intègres, qui ont pour objectif, a-t-il observé, de servir le citoyen et non leurs propres intérêts. Contrairement aux autres formations politiques, qui ne font qu'avancer des promesses. «Les citoyens ont besoin d'élus compétents capables de réaliser le développement local et de prendre en compte leurs préoccupations», a-t-il indiqué encore. Et d'appeler les citoyens à voter massivement, jeudi prochain, au profit des listes du RND, considérant que les candidats du parti sont les mieux placés pour les représenter dans les APC et APW.
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