Algérie - A la une

La crise frappe de plein fouet


Constantine n'est pas épargnée par la pénurie de médicaments. Un petit tour à Constantine dans les pharmacies nous a permis de constater les ruptures de stocks de plusieurs médicaments. Les médecins sont contraints de prescrire des génériques à la place pour leurs patients, qui ne sont pas souvent efficaces. A titre d'exemple, le Spasfon prescrit par le médecin pour plusieurs douleurs. Une situation qui pénalise beaucoup plus les malades que les pharmaciens. Ils se tournent vers la Tunisie ou la Turquie pour se procurer leurs médicaments. Les patients sont obligés de payer plus pour obtenir leurs médicaments. Le manque de médicaments a atteint bon nombre d'hôpitaux ce qui est gravissime. En, un mot, si tu tombes, malade tu crèves. La rareté des médicaments, pourtant essentiels est dû également à la procédure que les importateurs de médicaments doivent suivre pour importer des médicaments de l'étranger. Bien qu'on ait annoncé le redressement de la situation, il n'est cependant pas sûr qu'elle le soit de sitôt et cela dure depuis janvier dernier. En mars dernier, alg24.net, citant le président du Syndicat national des pharmaciens de la santé publique, rapportait que «plus de 200 médicaments sont indisponibles». Il s'agit de médicaments destinés, précise le même site de presse «aux malades atteints de diabète, cancer, asthme et hypertension. A ce jour cette pénurie est toujours d'actualité. Même les plus simples molécules contre les douleurs ne sont pas disponibles.


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