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La CPI rendra-t-elle justice à la Palestine '



La CPI rendra-t-elle justice à la Palestine '
La Cour pénale internationale (CPI), accusée à juste raison de favoriser la chasse aux Africains, a assurément une opportunité pour se défaire d'une réputation bien établie : celle d'être un instrument au service du monde occidental. La démarche de la Palestine, signataire du Statut de Rome fondateur de la CPI qu'elle a rejoint le 1er avril dernier, relance le débat sur sa crédibilité et sa viabilité remises en cause lors de la traque lancée contre le président soudanais Omar El Bachir en plein sommet africain. Osera-t-elle s'attaquer à Israël ' Dès le 25 juin, la procureure Fatou Bensouda sera officiellement saisie du premier dossier qui fournira des éléments de contexte ou de statistiques sur l'occupation, la colonisation et les détentions arbitraires qui constituent des « motifs raisonnables », au regard du Statut de Rome, établissant la CPI, d'ouvrir « le plus vite possible » une enquête sur les crimes de guerre israéliens, a indiqué à Ramallah un responsable des Affaires étrangères palestiniennes Ammar Hijazi. Dans un premier temps, le caractère « purement général, purement technique » est privilégié. Mais, Il appartient à la partie palestinienne de présenter des « faits précis », en fonction de la décision de la procureure qui a entamé en janvier dernier un examen préliminaire des événements survenus depuis 2014. Une délégation des inspecteurs est ainsi attendue, le 27 juin, en Israël, pour déterminer l'existence de preuves suffisantes pour engager des poursuites. Cette bataille judiciaire, qui risque de prendre des années, traduit le sentiment d'injustice de Palestiniens victimes du néo apartheid coupable, de Kafr Kassem, de Sabra et Chatila et Ghaza, d'un génocide impuni et cautionné par la partialité occidentale jamais démentie. Face à une impasse, caractérisée par l'interruption des négociations israélo-palestiniennes depuis plus d'un an et l'échec de l'initiative onusienne prévoyant un accord de paix dans les 12 mois et le retrait israélien des territoires occupés avant fin 2017, les perspectives de paix sont quasi nulles. A Ramallah et à Tel Aviv, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, qui se rend aussi, aujourd'hui, en Egypte et en Jordanie, entend renouer les fils du processus de règlement en tentant de créer les conditions propices à une reprise des négociations crédibles garanties par un « accompagnement international » (Ligue arabe, Union européenne, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU), sur la base des paramètres permettant la solution des deux Etats et un calendrier précis encadrant le processus de discussions. Quelles marges de man?uvres '


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