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«La communauté internationale voit en l'Algérie un bastion de la lutte antiterroriste et contre les crimes transfrontaliers»



«La communauté internationale voit en l'Algérie un bastion de la lutte antiterroriste et contre les crimes transfrontaliers»
A l'issue d'une séance de travail avec les représentants de l'ONU, de l'UA et de la Cédéao en prévision du début lundi de la deuxième phase du dialogue intermalien, tenue dimanche à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé que la communauté internationale voit en l'Algérie un facteur de stabilité dans la région, un Etat capable de construire paix et sécurité et un bastion de la lutte antiterroriste et contre les crimes transfrontaliers.Dans une déclaration à la presse, Ramtane Lamamra a précisé que'«après la libération des deux derniers otages algériens à Gao (Nord du Mali), l'Algérie est désormais considérée comme un facteur de stabilité dans la région et un Etat capable de construire la paix et la sécurité non seulement à son niveau et pour son peuple, mais aussi pour la communauté internationale tout entière». «La libération des deux derniers otages algériens sur les sept diplomates enlevés en avril 2012 à Gao (Nord du Mali) nous procure une joie immense», a confié le ministre ajoutant que «la communauté internationale sait aujourd'hui que lorsque l'Algérie appelle à la criminalisation du paiement de rançon, elle le fait par conviction et défend ce principe sur le terrain en le mettant en pratique avant d'appeler les autres à le respecter et à le mettre à exécution». Le ministre des Affaires étrangères a souligné que «cette libération prouve que l'Etat algérien a honoré sa promesse grâce à la mobilisation de toutes ses Institutions sous la supervision personnelle du président de la République». Précisant que «cet effort national d'envergure a porté ses fruits et le mérite revient également à ceux qui ont soutenu l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme pour parvenir à cet heureux dénouement», tout en ajoutant que la «victoire de l'Algérie a un goût d'inachevé, en raison de la disparition des deux diplomates algériens qui ont sacrifié leurs vies pour leur Patrie». Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que «c'est l'Algérie qui a été visée à travers l'enlèvement des agents du Consulat», soulignant que «l'Algérie demeurera solidaire avec ses voisins, notamment s'agissant de la lutte antiterroriste et contre les crimes transfrontaliers». «Si l'Algérie est sortie victorieuse de cette épreuve, c'est parce qu'elle a toujours eu de bonnes intentions pour agir et peser de tout son poids en faveur du rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans le territoire malien et la région tout entière», a affirmé Ramtane Lamamra qui estime que la libération des deux otages atteste du poids et de la place de l'Algérie, pays influent dans la région. De son côté, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale du Burkina Faso, Djibrill Bassolé, a déclaré que le dynamisme de la diplomatie algérienne a permis la libération des diplomates algériens pris en otages au Mali. Tout en félicitant «les plus hautes autorités algériennes pour avoir pu trouver un dénouement à cette prise d'otages qui nous a tous attristés». Présent à Alger pour prendre part à la deuxième phase du dialogue intermalien qui a repris hier, Djibrill Bassolé a tenu, par ailleurs, à présenter ses condoléances aux familles des deux autres otages disparus. Soulignant que «nous devons tous, maintenant, travailler ensemble pour que la paix et la sécurité règnent définitivement dans la région et pour que ce genre de réactions terroristes ne puissent plus y prévaloir». Pour rappel, un communiqué du ministère des Affaires étrangères avait annoncé, samedi, que Mourad Guessas et Kedour Miloudi, les deux derniers otages algériens parmi les sept diplomates enlevés le 6 avril 2012 à Gao (nord du Mali) ont été libérés. Leur libération fait suite à celle des trois otages libérés quelques jours après leur enlèvement. Par contre, le consul, Boualem Sayes, qui faisait partie des diplomates enlevés, est décédé des suites d'une maladie chronique alors que le diplomate Tahar Touati a été exécuté.





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