Algérie

La Chine à l?épreuve des firmes de communication



Puce capitaliste à l?assaut du communisme C?est aussi à travers le secteur de la communication que la seconde jambe de Chine, à côté du parti communiste, consolide sa vigueur. Le système capitaliste s?y incruste avec vivacité : la puce électronique y fait de formidables bonds en avant. Ce que d?Algérie cache l?armée chinoise de travailleurs vaillants à bâtir le million de logements promis par M. Bouteflika. Un signe des temps récents, évènement de taille, l?exprime bien. L?entreprise chinoise de commerce en ligne Alibaba.com, en faisant son entrée à la bourse de Hong Kong, a fait gagner à son action 124/%. C?est le plus fort score réalisé depuis le « coup » de Google. Il n?est point question ici d?entrer dans le détail du record, et les dividendes récoltés. L?honorable Wall Street Journal a confirmé que Alibaba.com a pu ainsi lever 1, 5 milliards de dollars US. Elle trône sur 69% du commerce en ligne en Chine et dispose d?un réseau de près de 25 millions d?utilisateurs dans le monde. En huit ans d?activité elle est passée de 18 employés à 4.400, à temps plein. Au-delà des dividendes d?argent engrangés par les propriétaires ce sont les horizons de développement à l?international qui sont ouverts à l?entreprise, et à la Chine. Confortant ainsi une assise majeure du pays sur l?Internet. L?entreprise propose toute une palette de services. Le catalogue allant des listes de produits à des inspections de la qualité du travail. Ces audits sont en boom de demandes ces temps-ci où la Chine voit ses produits soumis à des levers de boucliers par rapport aux scandales sur le non respect de normes de sécurité. En fait l?odyssée commerciale d?Alibaba.com est révélatrice des changements structurels qui travaillent en profondeur la Chine, sous la dynamique aussi de ceux qui sont appelés là-bas communément les « petits empereurs », ces enfants uniques qui ont surtout vécu le versant capitaliste du pays. Cette nouvelle strate sociale crée tout un marché de consommateurs. Paradoxe des temps elle ne fait que commencer à connaître ? contrairement aux Algériens, par exemple ? le bonheur de goûter aux produits « Made in China. » Les économistes notent que la Chine, quatrième puissance économique du monde, n?affiche que le score faible au chapitre de la consommation : 37 % seulement du PNB en 2005. Alors qu?elle habitée par un milliard d?habitants, les dépenses des Chinois n?égalent pas, par exemple, celles des Français. On a récemment dans les médias du pays fait les choux gras d?une publicité frappante d?une jeune et jolie femme qui brûle des billets de banque accrochée à sa pimpante Honda neuve, et peste contre les voitures de Chine (ces Q. Q. de m?.). Avec le capitalisme rampant, c?est comme une jungle en ouverture. Un Chinois résume : « A l?époque de mes parents, l?Etat distribuait un logement et un job à tout le monde. Les gens n?étaient pas vraiment libres, mais ils se posaient peut-être moins de questions ». Pas loin, à Séoul, se fabrique aussi en un eldorado mirifique toute la panoplie en quantités astronomiques des gadgets outils de communication. La Corée du Sud fait figure singulière dans le monde des télécommunications. Pour une population de 48,5 millions d?habitants, près de 88 % (42,5 millions) disposent d?un téléphone portable. Et 75,50 % (34,5 millions) ont la connexion chez eux à Internet. La moitié de ces branchés à l?Internet l?est via le très haut débit par fibre optique. S?y développe aussi une « aventure nomade » de diffusion de masse de télévision sur téléphone mobile. Le pays est couvert à 97% du dispositif de réception, et près de 9 millions de Coréens y adhèrent. Le pari est peut-être pour les nouveaux et cosmopolites capitaines d?industrie que la Corée du Sud contamine au capitalisme régénéré - porté avec une telle efficacité par l?économie de l?information ? plus vite les Chinois que les frères de la Corée du Nord, vraiment verrouillés eux.
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