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La capitale du Gourara réaffirme sa vocation de cité touristique




La capitale du Gourara réaffirme sa vocation de cité touristique
La ville de Timimoun renoue, durant cinq jours, avec ce qu'on peut désormais appeler sa fête traditionnelle, à savoir le Festival culturel du chant ahellil dont sa huitième édition.La ville de Timimoun renoue, durant cinq jours, avec ce qu'on peut désormais appeler sa fête traditionnelle, à savoir le Festival culturel du chant ahellil dont sa huitième édition.Placée sous le signe "Ahellil, patrimoine des générations", ce rendezvous culturel annuel, qui coïncide avec les vacances scolaires d'hiver et les fetes de fin d'année, a accueilli pas moins d'une vingtaine de troupes entre autres, Karkabou, El Baroud et El Hadran issues de différentes régions du Gourara.Classé patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco, l'"ahellil" est une expression qui mêle musique, chorégraphie et littérature. Le genre passe pour être une oeuvre profane en même temps que religieuse. Les anthropologues soulignent la similitude, voire la complémentarité qui existe entre l'ahellil et cet autre genre du patrimoine saharien et gourarien qu'est la "tagerrabt", de sorte que l'analyse du premier ne peut être complète sans prendre en considération l'analyse de l'autre.Plus solennel l'"ahellil" est joué debout, dans un espace public, souvent lors de fêtes religieuses.En revanche la "tagerrabt", plus intimiste, est jouée en position assise dans les foyers à l'occasion de fêtes familiales. Il existe entre 60 et 100 "ahelill". Même si un certain nombre de ksour s'attribuent des productions particulières de ces corpus, il est admis que la région se partage un répertoire commun.Les "ahellil" locaux s'ils existent sont cependant très infimes, leur originalité réside dans le travail introduit au niveau du texte uniquement. La tagerrabt et l'ahellil sont joués de préférence la nuit. Des variantes d'ahellil existent, chacun d'eux en possède plusieurs. Selon sa sensibilité ou sa convenance, un ksar ou une région peut ajouter des strophes au texte initial. Selon des données fournies par des informateurs l'Ahellil comporte 46 titres et tagerrabt 23 dont 18 sont semblables aux morceaux de l'ahellil.Un grand nombre de titres sont formulés en arabe, dans un langage stéréotypé, alors que les titres exprimés en berbère zénète sont moins nombreux. Parmi les ahelli classiques on peut citer Mamma Laazari et Salamo dont les versions maximales ont respectivement 54 et 32 vers. En général les poèmes sont dits en tazenatit, variante de tamazight, quoique les textes restent marqués par la présence de l'arabe qui s'exprime surtout à travers les formules coraniques propres au discours religieux. On y exprime les sentiments plus personnels en langue zénète quand bien même cette dichotomie n'a rien de systématique.Cette dynamique culturelle qui a contribué à la propulsion d'activités touristiques dans cette région saharienne s'est également distinguée, outres des soirées artistiques, par un séminaire sur l'ahellil, dont des communications sur ce genre lyrique "ahellil", classé patrimoine immatériel universel en 2005 par l'Unesco, animées, en coordination avec le laboratoire des manuscrits algériens à l'ouest de l'Afrique de l'université d'Adrar, par des chercheurs et anthropologues visant à mettre en valeur la portée sociale et civilisationnelle de la poésie izelouane "ahellil". Ainsi que des expositions de peinture sont également au menu.Inscrites dans le cadre de la relance de l'action touristique dans la région de Timimoun, ces activités sont également confortées par l'organisation, à l'Oasis Rouge d'un salon national de l'artisanat regroupant près de 120 participants issus de différentes régions du pays. En plus de Timimoun, d'autres localités de la wilaya à l'instar du chef-lieu Adrar, Charouine et Tinerkouk abriteront des soirées culturelles dans le cadre de ce festival. Les touristes nationaux et étrangers, profitant des vacances d'année ont commencé à arriver dans la capitale du Gourara qui entend ainsi réaffirmer sa vocation de cité touristique.Placée sous le signe "Ahellil, patrimoine des générations", ce rendezvous culturel annuel, qui coïncide avec les vacances scolaires d'hiver et les fetes de fin d'année, a accueilli pas moins d'une vingtaine de troupes entre autres, Karkabou, El Baroud et El Hadran issues de différentes régions du Gourara.Classé patrimoine immatériel de l'humanité par l'Unesco, l'"ahellil" est une expression qui mêle musique, chorégraphie et littérature. Le genre passe pour être une oeuvre profane en même temps que religieuse. Les anthropologues soulignent la similitude, voire la complémentarité qui existe entre l'ahellil et cet autre genre du patrimoine saharien et gourarien qu'est la "tagerrabt", de sorte que l'analyse du premier ne peut être complète sans prendre en considération l'analyse de l'autre.Plus solennel l'"ahellil" est joué debout, dans un espace public, souvent lors de fêtes religieuses.En revanche la "tagerrabt", plus intimiste, est jouée en position assise dans les foyers à l'occasion de fêtes familiales. Il existe entre 60 et 100 "ahelill". Même si un certain nombre de ksour s'attribuent des productions particulières de ces corpus, il est admis que la région se partage un répertoire commun.Les "ahellil" locaux s'ils existent sont cependant très infimes, leur originalité réside dans le travail introduit au niveau du texte uniquement. La tagerrabt et l'ahellil sont joués de préférence la nuit. Des variantes d'ahellil existent, chacun d'eux en possède plusieurs. Selon sa sensibilité ou sa convenance, un ksar ou une région peut ajouter des strophes au texte initial. Selon des données fournies par des informateurs l'Ahellil comporte 46 titres et tagerrabt 23 dont 18 sont semblables aux morceaux de l'ahellil.Un grand nombre de titres sont formulés en arabe, dans un langage stéréotypé, alors que les titres exprimés en berbère zénète sont moins nombreux. Parmi les ahelli classiques on peut citer Mamma Laazari et Salamo dont les versions maximales ont respectivement 54 et 32 vers. En général les poèmes sont dits en tazenatit, variante de tamazight, quoique les textes restent marqués par la présence de l'arabe qui s'exprime surtout à travers les formules coraniques propres au discours religieux. On y exprime les sentiments plus personnels en langue zénète quand bien même cette dichotomie n'a rien de systématique.Cette dynamique culturelle qui a contribué à la propulsion d'activités touristiques dans cette région saharienne s'est également distinguée, outres des soirées artistiques, par un séminaire sur l'ahellil, dont des communications sur ce genre lyrique "ahellil", classé patrimoine immatériel universel en 2005 par l'Unesco, animées, en coordination avec le laboratoire des manuscrits algériens à l'ouest de l'Afrique de l'université d'Adrar, par des chercheurs et anthropologues visant à mettre en valeur la portée sociale et civilisationnelle de la poésie izelouane "ahellil". Ainsi que des expositions de peinture sont également au menu.Inscrites dans le cadre de la relance de l'action touristique dans la région de Timimoun, ces activités sont également confortées par l'organisation, à l'Oasis Rouge d'un salon national de l'artisanat regroupant près de 120 participants issus de différentes régions du pays. En plus de Timimoun, d'autres localités de la wilaya à l'instar du chef-lieu Adrar, Charouine et Tinerkouk abriteront des soirées culturelles dans le cadre de ce festival. Les touristes nationaux et étrangers, profitant des vacances d'année ont commencé à arriver dans la capitale du Gourara qui entend ainsi réaffirmer sa vocation de cité touristique.


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