Algérie

La campagne d’assainissement de la cité Mouloud Feraoun interrompue




Les habitants réclament sa reprise La campagne d’assainissement au cours de laquelle plus de 80 tonnes de saletés ont été enlevées de la Mouloud Feraoun, plus communément appelée Cité Perret, ayant été brutalement interrompue, les habitants réclament sa reprise. Pour rappel, décidée par la municipalité d’Oran, cette campagne, qui a permis l’enlèvement d’importantes quantités d’ordures et autres rejets, a été brusquement interrompue deux semaines après son déclenchement et avant que cette gigantesque cité ne soit totalement débarrassée des saletés. Selon nos interlocuteurs, cela fait plus de 15 longues années que des saletés s’amoncellent sur les toits des niveaux inférieurs au point que la plupart d’entre eux ont été sérieusement endommagés. On signale aussi que les différentes opérations que les pouvoirs publics ont organisées se sont toutes avérées infructueuses en l’absence d’un suivi rigoureux et du manque de civisme de nombreux habitants. En effet, certains habitants continuant à balancer les ordures de leurs balcons et fenêtres, ce sont d’impressionnantes quantités de saletés qui atterrissent sur les toits et qui doivent être évacuées. D’autre part, les ordures ménagères constituant un réservoir inépuisable pour les chats, rats et autres rongeurs, qui viennent s’y restaurer, les lieux ont été transformés en foyers pour d’innombrables maladies, notamment en cette période de grandes chaleurs. Pire encore, constamment exposées au soleil, qui favorise leur décomposition, les ordures dégagent des émanations pestilentielles qui rendent l’atmosphère irrespirable. Face à cette situation, les familles se trouvent dans l’obligation de s’enfermer hermétiquement chez-elles pour ne pas suffoquer. On signale enfin que la cité a fait l’objet de deux opérations d’assainissement, dont la première, menée par les agents des différents secteurs urbains, avait mobilisé d’importants moyens matériels et humains. Au cours de la première semaine, les jeunes de la cité ont évacué les ordures avec les moyens de bord. A cette occasion, les locataires ont versé, chacun 200 dinars, pour la réussite de cette action de salubrité publique. Ainsi, ayant cru, un moment que le problème allait finalement être réglé, les habitants ont vite déchanté après l’interruption brutale de la campagne. Depuis lors, la situation s’est encore dégradée. La campagne sera-t-elle reprise ? Hanane B. et Nemili M.

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