La bureaucratie plombe l'investissement

Lors de la dernière rencontre entre les opérateurs économiques et investisseurs et le wali de Mostaganem, Abdelwahid Temmar, de nombreux hommes d'affaires ont évoqué l'existence de beaucoup de contraintes qui affectent la réalisation de leurs projets, à l'image de la bureaucratie tentaculaire qui fait fuir de nombreux investisseurs.En effet, dans son intervention, le président du bureau régional de la Confédération nationale du patronat a évoqué que l'Aniref, située au niveau central, demeure un frein à l'investissement. Il a même demandé qu'elle soit dissoute. D'autres opérateurs évoqueront le grand retard pour avoir des réponses favorables à leur demande d'investissement, à l'instar d'Akrouche Rachid, un investisseur de France spécialisé dans la fabrication de détergents biologiques et écologiques, qui a qualifié son itinéraire de véritable «parcours du combattant» suite aux lenteurs administrative pour monter son affaire. «Six ans de perdus sans avoir de réponse», déplore-t-il. Du coup, d'autres se demandent pourquoi solliciter l'investissement, notamment étranger, alors que l'investisseur national rencontre des blocages au niveau des institutions pour faire aboutir son projet ' «Des projets qui auraient pu induire des centaines de postes d'emploi», diront à l'unanimité les présents.